Programme AFEQ: des "résultats positifs" en matière d'insertion professionnelle

Publié par DK NEWS le 10-09-2021, 13h08 | 30

Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Abderrahmane Lahfaya a indiqué, jeudi à Alger, que le programme d'appui à l'adaptation de la formation et de l'emploi et des qualifications (AFEQ) lancé en 2017, dans le cadre de la coopération Algérie-UE, avait débouché sur "des résultats positifs" visant le renforcement du rôle des entreprises du secteur économique en termes de formation professionnelle, universitaire et d'insertion des jeunes dans la vie professionnelle.

Présidant la rencontre de clôture du programme, le ministre a précisé que la phase expérimentale avait touché 07 wilayas pilotes durant 48 mois et a débouché sur "des résultats positifs" notamment le Dispositif d’accompagnement, d’insertion et de formation à l’emploi (DAIFE) à la place du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP).

Le DAIF a prouvé son efficacité sur le terrain, pendant la phase expérimentale du programme AFEQ, a souligné M. Lahfaya, rappelant l'insertion de 100 demandeurs d'emploi dans les entreprises économiques.

La phase expérimentale a été sanctionnée par la mise en place de nouvelles plateformes numériques grâce à des compétences algériennes au profit des secteurs ministériels concernés par les programmes, a-t-il ajouté.

Il a ajouté que ces plateformes s'occupent du suivi de la situation des jeunes diplômés universitaires à Alger, Oran et Ouargla, outre la gestion basée sur la qualité au niveau des centres de formation professionnelle à Blida, Boumerdes et Bejaïa.

Dans ce sillage, le ministre de l'Emploi a fait savoir que son département se charge de la coordination de ce programme multisectoriel (Enseignement supérieur, Formation et enseignement professionnels et Education nationale) ayant pour objectif l'amélioration de l'employabilité à travers la formation tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de l'entreprise en vue de faciliter l'insertion des demandeurs d'emploi.

A cette occasion, M. Lahfaya a appelé les experts, les cadres et les chefs d'entreprises  participant au programme AFEQ à l'enregistrement des données et des résultats afin de mettre en place de nouveaux programmes et projets pour le développement du marché de travail.

Il a appelé également les différents acteurs à "s'attacher à la concrétisation, la continuité et la généralisation des projets lancés".

Le ministre a également souligné que son secteur "a œuvré pour l'adéquation entre ce programme et la formulation de ses objectifs au titre de la politique nationale issue des engagements du président de la République visant à créer de nouveaux mécanismes pour lutter contre le chômage et satisfaire les revendications des jeunes en ce qui concerne les postes d'emploi, d'une part, et les besoins des entreprises économiques, d'autre part".

Il a rappelé, à ce titre, l'approche économique participative adoptée par le Gouvernement à l'effet d'améliorer le climat d'affaires en vue de garantir un développement durable, créateur de richesses et d'emplois. Néanmoins, a-t-il dit, cette démarche "ne saurait être réalisée sans le développement et la modernisation de l'administration et l'élimination des obstacles bureaucratiques", car étant "l'une des priorités du plan d'action du Gouvernement pour le renforcement de la relance économique".

Le programme "AFEQ", note-t-on, vise à assurer une meilleure adéquation entre la formation et l'emploi par une plus grande implication des entreprises et des secteurs économiques dans la formation et l'insertion des jeunes. Il s'articule autour de l'adaptation des qualifications aux exigences des offres d'emploi exprimés par les secteurs prioritaires et l'adéquation structurelle entre la formation et l'emploi par le positionnement de l'entreprise et des secteurs économiques au cœur du système de la formation et le rapprochement de l'entreprise du système de la formation universitaire.

Sur un autre registre, le ministre a rappelé "les résultats positifs" obtenus par l'Algérie à travers "sa forte présence" dans l'Organisation arabe du travail (OAT), en sa qualité de "membre authentique" au sein de la Commission des affaires du travail de la femme arabe et de l'Organisme de contrôle financier de l'OAT, en sus de son élection, pour la première fois, comme membre au Conseil d'administration de la tripartie (Gouvernement-travailleurs-patronat) et de son statut de membre à l'Organisation arabe de la sécurité sociale représentée par l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA).