Stop à la chute de cheveux de l'automne !

Publié par DK NEWS le 14-09-2021, 14h42 | 5

Perdre ses cheveux à l'automne, c'est normal. À condition qu'ils ne soient pas trop nombreux à tomber et que ça ne dure pas trop longtemps. Les conseils de la dermato pour prévenir la chute de cheveux Les premiers signes ne sont pas toujours faciles à détecter. "La chute de cheveux est souvent insidieuse", explique le Dr Nina Roos, dermatologue. "Ce qui doit mettre la puce à l'oreille, c'est quand des cheveux sont visibles sur les vêtements, sur le carrelage de la salle de bains, sur la table où l'on est en train de travailler." Les causes sont multiples. Le manque de fer est le premier responsable, suivi des problèmes hormonaux : un changement de pilule, un stérilet qui entraîne des règles trop abondantes... La chute de cheveux est donc fréquente chez les femmes entre 20 et 40 ans,chez les jeunes mamans et les femmes surmenées, mais aussi après la ménopause, où la chute peut être plus prononcée. Un stress, une opération, une maladie peuvent accentuer une chute saisonnière. Les fumeuses sont également plus souvent concernées. Mais une chute de cheveux peut aussi être génétique (comme pour les hommes) et chronique. Et là, il faut consulter.

COMMENT PRÉVENIR LA CHUTE DE CHEVEUX ?
Quand on sait qu'on perd facilement ses cheveux, la pré­ven­tion reste le meilleur des traitements. "En effet, il ne faut pas attendre que ça recommence", conseille le Dr Roos. Dès le début de l'automne, il est recommandé d'entamer une cure de com­pléments ali­mentaires, pendant trois mois minimum : cela peut être de la levure de bière (riche en vitamines du groupe B) ou un complément formulé pour renforcer les phanères (cheveux, et ongles). "Mais attention, ils ne contiennent pas tous du fer. Or, si l'on mange peu de viande, que l'on a des règles abondantes ou que l'on a récemment eu un bébé, on en a besoin."

ON FAIT UNE CURE DE COMPLÉMENTS
Les compléments alimentaires contiennent des vitamines du groupe B (5, 6, 8 et 9) et parfois des vitamines A et E, ainsi que des acides aminés soufrés (cystine, cystéine et méthionine), des oligo-éléments (fer et zinc). Ces substances sont essentielles à la croissance du cheveu. Néanmoins, il y a toujours un décalage dans le temps. Ce qui a entraîné la chute s'est sans doute produit quel­ques mois avant ! Qu'il s'agisse de stress physique (maladie, opération, accouchement...) ou psychique (problèmes de travail, soucis familiaux).
"Si la chute ne s'arrête pas malgré la prise de com­pléments alimentaires pendant 3 mois, il faut prendre rendez-vous chez le dermatologue", conseille le Dr Roos. Le spécialiste fera le point avec un dosage de la fer­ritine (reflet de la quantité de fer dans le sang), éventuellement un bilan thyroïdien. "Même chose si la chute est brutale et importante : on consulte rapidement."
ON MODIFIE SES HABITUDES
On évite de traumatiser ses cheveux. Pas de tractions, qui facilitent la chute : brossage excessif, tressage serré ou brushing trop tiré. Certaines colorations et les décolorations sont agressives pour le cuir chevelu. On teste la coloration végétale, plus respectueuse...
On arrête la cigarette (ou on la diminue). Le tabac a un effet négatif sur la pousse et favorise la chute en abîmant le génome capillaire.
On essaye d'avoir un rythme de vie plus sain. En dormant suffisamment, en faisant du sport toutes les semaines. L'exercice favorise l'oxygénation des cellules impliquées dans la croissance des cheveux.
On fait un massage du cuir chevelu une fois par semaine. Avant le shampooing pour stimuler la microcirculation à ce niveau, en utilisant éventuellement un mélange d'huiles essentielles. Mais sans excès : on évite toute friction trop vigoureuse!
On les coupe un peu. C'est aussi un bon moyen de leur redonner du tonus et de leur apporter du volume.

ON FORTIFIE SA CHEVELURE GRÂCE AUX ALIMENTS
Place aux aliments riches en nutriments impliqués dans la construction du cheveu. On les met régulièrement à l'honneur dans son assiette.
La viande, le foie et le boudin, mais aussi les légumineuses(lentilles, haricots...), source de protéines et de fer bien assimilé par l'organisme. L'ail, l'oignon, le poireau et les fruits oléagineux (noix, amande, noisette...), ainsi que les crevettes et le poulet, pour leur apport en soufre.
Les coquillages (notamment les huîtres), le poisson, les œufs, le pain complet pour le zinc.
La levure de bière, les abats, le thon et le saumon pour leur concentration en vitamine B6.