L'Italie recevra les armes chimiques évacuées de Syrie

Publié par DK News le 05-01-2014, 16h04 | 46

L'Italie annonce la mise à disposition d'un port pour recevoir les substances chimiques qui seront évacuées de Syrie par un navire américain pour leur destruction, a rapporté samedi la télévision italienne publique la Rai.  «L'Italie fournira un port pour le transvasement des substances chimiques syriens avant leur destruction dans les eaux internationales», a rapporté la Rai. 

Des informations antérieures faisaient état qu'un navire danois et un navire norvégien sont partis vendredi pour la Syrie afin d'embarquer le matériel chimique qui seront acheminés «dans des conteneurs hermétiques, selon des normes techniques et environnementales strictes» et seront détruites par hydrolyse, a précisé le ministère des Affaires étrangères.  

Conformément à la décision de l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) au sujet du déplacement des armes chimiques syriennes et à la résolution 2118 de septembre 2013 du Conseil de sécurité de l'ONU, les substances chimiques du pays vont être livrées à un navire américain pour destruction. Des navires chinois, russes, danois et norvégiens doivent escorter le transport. 
Le journal La Repubblica, avait rapporté la veille plus de précisions en affirmant que «le transbordement de armes chimiques se déroulera, la nuit, dans un port du sud de l'adriatique dans la totale discrétion afin d'éviter d'éventuelles manifestations ou protestations des habitants contre les risques que pourrait comporter une telle opération supervisée par l'Organisation pour la destruction des armes chimiques (OPAC).  

Ces armes sont transportées du port de Lattaquié, en Syrie, à bord de navires scandinaves qui feront escale au port chypriote de Limassol avant d'arriver vers la mi-janvier dans un port italien.  Les ports grecs ont été écartés pour avoir été jugés «peu sûrs» et ceux de l'Espagne «trop loin» de la Syrie, le choix s'est porté sur l'Italie pour transborder ces armes sur le navire américain Cape Ray, qui se chargera de leur destruction dans l'océan Atlantique, probablement au large de l'Espagne, coté océan atlantique.