Comme chaque année, l'anniversaire de la Sûreté nationale donne lieu à des manifestations symboliques hautement significatives de l'importance de ce corps de sécurité.
Cette année, cependant, les festivités marquant le 52e anniversaire de la création de la police nationale ont un aspect totalement nouveau, puisque l'occasion sera donnée à ce corps de sécurité de montrer les grandes étapes de son développement, de sa modernisation, de son rapprochement avec les besoins des citoyens en matière de sécurité et de protection des biens et des personnes.
Il s'agira également pour la Dgsn de mettre en évidence les progrès énormes en matière de développement de la police de proximité, ou ce que l'on appelle communément la «police de quartiers».
Une politique de la direction de la police nationale pour être toujours plus près du citoyen, de ses besoins et de ses préoccupations, également pour le respect et l'observance des lois de la République.
Autant dire que le 52e anniversaire de la Police nationale coïncide avec la mise en place «d'une grande revue des effectifs» tant en matière de modernisation de cette institution républicaine, de formation de ses personnels et de ses «élites», de rajeunissement de ses personnels, de la revalorisation du métier du policier et de l'intégration de la Police nationale dans les grandes organisations sécuritaires internationales.
Certes, la police nationale a franchi des étapes extrêmement importantes dans la manière de gérer la sécurité publique, avec dorénavant une plus grande observance du respect des droits de l'homme et d'avancées citoyennes dans la prise en charge de la sécurité publique.
Ces bons résultats sont en fait le fruit d'une formation ciblée, spécialisée des cadres de la Dgsn et des autres personnels, si bien que les éléments de la police nationale sont capables de travailler avec une totale indifférence sur le terrain que dans les bureaux, formés avec les dernières technologies de la communication ou des investigations scientifiques.
Sur un autre registre, il y a lieu de relever ici le long chemin parcouru en matière de formation des élites de la police nationale, avec des écoles et des académies de police qui n'ont rien à envier aux meilleurs instituts de formation universitaire.
C'est dire le haut degré de performance atteint dans la formation des cadres de ce corps de sécurité, car devant gérer des situations très compliquées et dans un court laps de temps.
Bref, le 52e anniversaire de la police nationale devrait conforter la conviction que l'Algérie dispose aujourd'hui d'une police qui lui fait honneur, avec au premier rang de ses préoccupations une politique de proximité, c'est-à-dire être toujours proche du citoyen, de ses besoins et de son droit à la protection, et, surtout, l'amélioration de la bonne gouvernance et la gestion de la sécurité dans les grands ensembles urbains. Une police républicaine au service de la République !