Massacres du 17 octobre 1961 : Une conférence historique à l'APN

Publié par DK NEWS le 16-10-2021, 15h30 | 3

Les travaux d'une conférence historique, placée sous le thème "Le fleuve encore ensanglanté aux yeux des Algériens", ont débuté samedi au siège de l'Assemblée populaire nationale (APN), et ce dans le cadre des commémorations de la Journée nationale de l'émigration (17 octobre 1961). 
Etaient présents à cette conférence le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali, un représentant du ministre des Moudjahidine et des Ayants droit et nombre de moudjahidine qui ont vécu ces massacres à Paris, ainsi que des responsables des instances et institutions nationales, des enseignants d'histoire et des acteurs de la société civile, en sus d'étudiants de plusieurs universités nationales. 
Dans son allocution d'ouverture, M. Boughali a indiqué que "l'histoire ancestrale de l'Algérie a été écrite avec le sang de martyrs", affirmant que l'Algérie "prend aujourd'hui, sous la direction de M. Abdelmadjid Tebboune, des décisions courageuses émanant de la grandeur de son peuple au présent et dans le passé". 
Les manifestations du 17 octobre 1961 sont u ne autre marque d'infamie dans l'histoire du colonisateur, et resteront "gravées à jamais dans la mémoire de tout Algérien et de tout homme libre de par le monde", a ajouté le président de l'APN. 
Avant le lancement des travaux de la conférence, une gerbe de fleurs a été déposée devant la stèle commémorant les sacrifices des Algériens exilés lors de l'occupation française, une minute de silence observée à la mémoire des martyrs et une exposition-photos et des documents historiques a été inaugurée à cette occasion. 
Un film documentaire, "Sangs de la Seine", mettant à nu les actes barbares de la colonisation française contre des manifestants pacifiques, en violation des principes des droits de l'homme, a été également projeté. 
Les travaux de la conférence se poursuivront avec des interventions et des témoignages de moudjahidine sur les massacres du 17 octobre 1961 à Paris, dont celui du moudjahid Mohamed Ghafir, dit "Moh Clichy".