
Les chefs des principaux partis politiques ont animé jeudi, au premier jour de la campagne électorale, des meetings à travers différentes régions du pays pour jeter les bases des enjeux qu'ils comptent mettre de l'avant d'ici le scrutin du 27 novembre prochain.
A Tiaret, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Abou Al Fadhl Bâadji, a expliqué que le programme électoral de son parti s'intéresse à la question de la "réévaluation" de la politique des subventions de l'Etat, jugeant cette politique qui profite, actuellement, à tout le monde "pas équitable".
Il a plaidé, à ce titre, pour la révision de cette politique pour cibler les catégories sociales qui en ont le plus besoin.
Exhortant les candidats de son parti à mener une campagne "propre", le secrétaire général du FLN a fait savoir que le programme électoral de son parti est axé sur la promotion de l'investissement local.
A Mostaganem, le président du mouvement El Bina, Abdelkader Bengrina, a estimé que le scrutin du 27 novembre sera l'occasion de marquer une rupture avec les anciennes pratiques dans la gestion des affaires locales, pointant du doigt l'abus de fonction, la dilapidation des deniers publics et l'octroi d'indus privilèges.
M.Bengrina a soutenu, à ce titre, que les élections locales permettront, à l'avenir, une meilleure gestion des biens publics "en toute transparence", la rationalisation des dépenses, la relance du développement et la création de la richesse à travers la participation des citoyens à la gestion des affaires locales.
Il a affirmé, dans ce contexte, que sa formation politique a adhéré, dès le départ, au processus basé sur le respect de la volonté du peuple, rejetant la période de transition.
Il a soutenu que l'Algérie qui a opté pour une solution dans le cadre de la Constitution à travers l'organisation d'élections permettant au peuple d'exercer son pouvoir et d'exprimer sa volonté, a réussi son pari.
La présidente du parti Tajamou Amal El Djazair (TAJ), Fatima Zohra Zerouati, a qualifié, quant à elle, ces élections d'étape "cruciale" pour l’avenir de l’Algérie devant permettre d’édifier des institutions légitimes et crédibles, émanant de la volonté exclusive du peuple et permettant la concrétisation sur le terrain de la démocratie participative.