Elections locales du 27 novembre : Opérer un "véritable" changement local et faire du citoyen un "partenaire clé"

Publié par Dknews le 21-11-2021, 20h19 | 12

Les chefs des principaux partis politiques ont insisté samedi dans leurs meetings du 17e jour de la campagne électorale pour les locales du 27 novembre, sur la nécessité d'opérer un "véritable changement" à travers la concrétisation du développement local et la prise en charge des doléances du citoyen en faisant de lui un "partenaire clé" dans la gestion de la vie économique de la commune.

Depuis Mostaganem, le président du Front El-Moustakbal, Abdelaziz Belaid, a souligné que le "véritable" changement de la commune exigeait du citoyen d'être impliqué dans la gestion quotidienne des affaires locales, mais aussi "d'être un soutien et un appui pour les élus locaux", indiquant qu'il faut revoir le rapport de cette institution avec le citoyen.

De son côté, le secrétaire général du Front de libération national (FLN), Abou El-Fadhl Baâdji, a, dans la wilaya d'Adrar, soutenu que le programme de son parti était "réaliste" et "ambitieux" pour l'édification d'"économies locales fortes". Il a affirmé que la valorisation des secteurs économiques productifs, notamment agricole, industriel, l’exportation et les énergies renouvelables constituent un "levier de développement économique durable".

Le président du Conseil consultatif du Front de la Justice et du Développement (FJD), Lakhdar Benkhelaf, a, de son côté, plaidé, à partir de Constantine, pour l'élargissement des prérogatives des élus locaux afin, a-t-il dit, "d'encourager l'esprit d'initiative au sein des Assemblées locales en vue de booster l'économie nationale".

Pour le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Tayeb Zitouni, qui était en campagne électorale à Biskra, l'approche de son parti pour l'édification du système économique s'appuie sur "l'intégration du citoyen dans le processus du développement à travers la gouvernance locale qui donne la parole aux représentants de la société".

M. Zitouni a affirmé que Biskra représentait un "pôle suscitant un grand intérêt quant à la prise en charge des préoccupations de ses agriculteurs et de ses producteurs", soulignant que cette wilaya recèle des potentialités lui permettant d'être un réservoir de différents produits agricoles.

Le président du Mouvement El-Bina, Abdelkader Bengrina, qui était à Adrar, a plaidé, pour sa part, pour "une nouvelle économie devant assurer l'autosuffisance et l'exportation", qui est basée, ajoute-t-il, sur la valorisation des énergies renouvelables et l'agriculture.

Il a dit regretter le fait que les agriculteurs du Nord et du Sud du pays "soient soumis à des obligations fiscales en dépit de la contribution grandiose de ce secteur à l’amélioration du produit intérieur brut de l’Algérie", soulignant que la sécurité alimentaire et énergétique "fait partie intégrante de la sécurité nationale".

Depuis Khenchela, le président du parti Sawt Echaab, Lamine Osmani a appelé à opérer une "rupture" avec le mode de gestion classique des collectivités locales pour se diriger vers une gestion économique et faire des communes des "entités productrices et génératrices de richesses", qui peuvent contribuer au progrès de l’économie locale et nationale.

Le président du parti El Fadjr El Djadid, Tahar Benbaibèche, a souligné à partir de Skikda, que "tout projet auquel le peuple ne participe pas est voué à l'échec", relevant que le "changement est aujourd'hui entre les mains du peuple seul et la véritable crise des élections est l’abstention".

Lors d'un meeting électoral à Constantine, le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a estimé qu’il ne peut y avoir de développement sans que "l’on donne à toutes les compétentes algériennes l’oc casion de construire une économie nationale qui réponde aux besoins des citoyens".

Le président du parti El Wassit Siyassi, Ahmed Laroussi Rouibat, qui a animé un meeting électoral à Ain Témouchent, a insisté sur l'importance de la sécurité alimentaire, que les Assemblées populaires communales et de wilaya "doivent prendre en considération afin d'attirer les investissements liés au développement de la production agricole.

Se voulant rassembleur, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrezak Makri, a appelé, lors d'un meeting à El-Bayadh, les candidats de toutes les formations politiques qui seront élus aux Assemblées locales, à "mettre la main dans la main pour servir le pays et défendre les intérêts du peuple, et ce, à travers la réalisation d’un consensus local dans le cadre de la démocratie participative".

Le président du Parti El-Karama, Mohamed Eddaoui, depuis Biskra, a estimé, quant à lui, qu'en plus d'accorder plus de prérogatives aux élus locaux, "l'Etat doit assurer leur protection", ajoutant que l'élu local est le seul à même de régler les problèmes quotidiens du citoyen.