Réélection du Pr Belhadj à la CIHEF : Une consécration supplémentaire pour l'action diplomatique de l'Algérie

Publié par Dknews le 21-11-2021, 20h24 | 26

La réélection du Professeur Rachid Belhadj pour  un deuxième mandat de cinq ans en qualité de membre de la Commission  internationale humanitaire d'établissement des faits (CIHEF), constitue une  "consécration supplémentaire pour l'action diplomatique de l'Algérie",  s'est félicité le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté  nationale à l'étranger (MAECNE).

La réélection du Pr Belhadj "constitue une consécration supplémentaire de  l'action diplomatique de l'Algérie et traduit l'attachement de notre pays  au mandat de cette Commission dans la mise en œuvre du droit humanitaire  international", lit-on dans le communiqué du ministère. 

Le MAECNE relève que sa réélection constitue également "une reconnaissance  méritée des qualités personnelles du candidat algérien et de sa  contribution aux travaux de la CIHEF depuis son élection pour un premier  mandat en 2017". 

M. Belhadj, chef du service de la médecine légale au CHU Mustapha-Pacha et  président du Conseil scientifique de la faculté de médecine d'Alger, a été  réélu par 53 voix sur les 58 qui ont pris part au  vote à l'occasion de la  réunion des 76 Etats parties au Protocole additionnel 1 aux Conventions de  Genève qui ont accepté la compétence de la CIHEF, dont l'Algérie, qui s'est  tenue, à Berne, en Suisse. 

Outre le Professeur Belhadj, les autres candidats élus sont issus des  quatorze pays suivants: Allemagne, Argentine, Belgique, Chili, Costa Rica,  Emirats arabes unis, Madagascar, Mongolie, Pologne, Portugal, Qatar,  Royaume-Uni, Slovaquie et Suède. 

Pour rappel, la Commission internationale humanitaire d'établissement des  faits est un organe de 15 experts créée en application des dispositions du  Protocole additionnel 1 aux Conventions de Genève relatif à la protection  des victimes de conflits armés internationaux pour répondre aux incidents  liés au droit international humanitaire.

Elle se tient à la disposition des parties à un conflit armé pour veiller  et faciliter par ses bons offices le respect du droit international  humanitaire. Des experts algériens ont toujours siégé au sein de cette  Commission depuis sa mise en place en 1991.