Premier ministre : Poursuite du dégel progressif des projets d'infrastructures réalisés à 50 %

Publié par DK NEWS le 24-11-2021, 15h04 | 95

Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a affirmé, mardi à Alger, que le dégel progressif des projets d'infrastructure réalisés à plus de 50% se poursuivait, en tenant compte des capacités financières de l'Etat et de la faisabilité des projets.

Ces déclarations ont été faites lors d'une plénière consacrée aux réponses aux interrogations des membres du Conseil de la Nation, concernant le projet de loi des finances (PLF) 2022, présidée par Salah Goudjil, président de du conseil, en présence de nombre de ministres.

Le Premier ministre qui répondait aux questions des membres du Conseil de la nation concernant la relance des projets d'infrastructures gelés, a expliqué que "le gel représente l'une des mesures prises par les pouvoirs publics afin de maîtriser les dépenses d'équipement et faire face aux restrictions financières qui se sont imposées à partir de 2014.

Ce gel concerne principalement les projets dont les travaux n'ont pas encore été entamés et ceux qui ne sont pas prioritaires".

Il a souligné à cet égard qu'"en fonction du développement des capacités fina ncières de l'Etat, nous procéderons graduellement au dégel des projets prioritaires, sectoriels ou régionaux", ajoutant que "l'opération se poursuivra pour les projets d'infrastructures réalisés à plis de 50%, en tenant compte de la situation du Trésor public et de la faisabilité du projet en question et ce, sur décision des pouvoirs publics".

 Evoquant les raisons du "déficit budgétaire énorme que nous enregistrons actuellement", le Premier ministre a évoqué le lancement de projets d'équipements publics "sans étude ni maturation", soulignant que "les niveaux de réévaluation des projets publics pour la période 2005-2019 s'élevait à plus de 8.700 milliards de DA".

Il a ajouté que tous ces projets avaient été inscrits"sans étude approfondie", d'où la réévaluation répétée, faisant ainsi "de fortes pressions sur le budget de l'Etat".

Le Premier ministre a également révélé que le gouvernement avait l'intention de procéder à un recensement économique général qui n'a pas été fait depuis des années.

"Nous devons faire ce recensement afin de définir les capacités de réalisation par l'Etat pour que les dépenses d'investissement public soient réorientées dans le bon sens en vue de développer les régions ayant vraiment besoins de projets de développement", précise-t-il.