Benghebrit : La révision de la prime de zone exige une décision politique

Publié par Dknews le 25-07-2014, 19h14 | 39

La revendication des syndicats du secteur de l'Education concernant la révision de la prime de zone pour les travailleurs du sud et des hauts plateaux exige une décision politique de la part du gouvernement, a affirmé jeudi à Alger la ministre du secteur, Nouria Benghebrit assurant que la tutelle n'est pas habilitée à trancher cette question.

"La révision de la prime de zone exige une décision politique du fait de l'incidence financière qui en découlera", a précisé Mme Benghebrit dans une déclaration à la presse en marge de la clôture de la session de printemps de l'APN, ajoutant que ni le ministère de l'Education ni les autres secteurs ne sont habilités à trancher cette question".

Le ministre des Relations avec le Parlement, Khelil Mahi avait indiqué jeudi dernier, au nom du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, en réponse aux questions des députés à ce sujet que "Pour l'instant, la prime de zone ne fera pas l'objet d'une révision en raison de l'incidence financière qui en découlera".

"L'augmentation de cette prime touchera les équilibres financiers de l'Etat après l'augmentation des salaires qu'induira la révision de cetteindemnité", avait-il expliqué.

La ministre a indiqué avoir rencontré mercredi les représentants du CNAPEST élargi avec lesquels ce point a été évoqué outre d'autres revendications tel le problème des enseignants en fin de carrière. "Trouver une solution à cette dernière question demande du temps", a-t-elle dit.

"Le ministère est ouvert au dialogue à tous les partenaires sociaux pour trouver les solutions possibles", a-t-elle dit ajoutant qu'il a été convenu avec le même syndicat de "tenir une deuxième rencontre durant la troisième semaine du mois d'août".

Le ministère de l'Education a décidé de la tenue de rencontres avecles syndicats du secteur afin de trouver des solutions aux points en suspens et qui ont été à l'origine, durant l'année scolaire écoulée, d'une série de débrayages pour protester contre certaines lacunes contenues dans le statut particulier, exiger l'insertion des enseignants du primaire et du moyen dans les nouveaux grades créés à l'instar des enseignants du secondaire, trouver des solutions pour les enseignants en fin de carrière et revendiquer la médecine du travail et des logements pour les travailleurs du secteur.