Lamamra plaide pour une approche globale face aux vecteurs d'instabilité en Afrique

Publié par Dknews le 14-12-2021, 19h22 | 13

Le ministre des Affaires étrangères et de la  Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, a plaidé mardi pour une  approche globale face aux vecteurs d'instabilité en Afrique que sont les  flux financiers illicites et les flux illicites d'armes dans la région.

Intervenant lors de la réunion ministérielle du Conseil de paix et de  sécurité de l'Union africaine (UA), tenue par visioconférence, sur "le lien  entre la paix, la sécurité et le développement", M. Lamamra a mis en garde  contre les vecteurs d'instabilité en Afrique que sont les flux financiers  illicites et les flux illicites d'armes dans la région, soulignant "la  nécessité d'une approche globale pour y faire face".

"Le développement est tributaire d'un environnement empreint de paix et de  sécurité, d'où l'impératif de s'attaquer aux causes profondes conduisant  aux conflits, à travers une approche intégrée, globale et  multidimensionnelle", a soutenu le ministre des Affaires étrangères.

Le chef de la diplomatie algérienne a également insisté sur "la nécessité  d'ériger le principe des +solutions africaines aux problèmes africains+ en  objectif stratégique pour autonomiser l'Afrique en favorisant  l'établissement de partenariats équilibrés et responsables respectant le  droit de l'Afrique au développement et mettant un terme à sa  marginalisation dans tous les aspects de la vie à l'échelle mondiale".

"Alors que nous multiplions nos efforts collectifs en faveur de  l'intégrité continentale et de la prospérité commune, nous devons continuer  à adapter nos méthodes de travail pour nous attaquer aux causes  sous-jacentes des conflits à travers une approche intégrée, globale et  multidimensionnelle", a affirmé M. Lamamra.

Présidée par le vice-Premier ministre et ministre de Affaires étrangères  d'Ethiopie, Demeke Mekonnen, la réunion a vu la participation des ministres  des Affaires étrangères des quinze Etats membres du Conseil de paix et de  sécurité et les représentants d'autres pays africains, de la Commission de  l'UA et de l'Organisation des Nations Unies.