Tizi-Ouzou : Le FFS commémore la disparition de Hocine Ait Ahmed

Publié par DK NEWS le 24-12-2021, 11h30 | 11

Une cérémonie de recueillement sur la tombe du moudjahid Hocine Ait Ahmed, a été organisée jeudi dans son village, dans la commune d'Ait Yahia, au Sud-est de Tizi-Ouzou, par son parti, le Front des forces socialistes (FFS).

Direction et militants du parti venus de plusieurs communes ainsi que d'autres wilayas, Béjaïa, Alger, Bouira, entre autres, ont rendu hommage au leader de leur parti disparu il y a 6 ans, le 23 décembre 2015.

Le premier secrétaire du parti, Youcef Aouchiche, a rappelé, à l'occasion, "son sacrifice et son engagement, d'abord, pour l'indépendance du pays, et ensuite, pour l'instauration d'un Etat de droit et d'un régime démocratique".

Ait Ahmed, a-t-il soutenu, incarne "un repère, des valeurs, un combat et une école pour les militants et les algériens dans leur ensemble".

De son côté, Hakim Belahcel, membre de l'instance présidentielle de ce parti a rappelé que "le dévouement" d'Ait Ahmed et son "amour pour la liberté", étaient aussi "généreusement déployés au service des causes justes à travers le monde pour soustraire les peuples opprimés des griffes de l'impérialisme".

Dans le sillage, il a considéré qu'en plus du FFS, l'Algérie et le Grand Maghreb, "ont subi la perte tragique, d'un leader politique historique et d'un rassembleur humaniste hors pair, qui a marqué l'histoire contemporaine en lettres d'Or".

"Aujourd'hui l'Algérie mesure l'étendue du vide que le regretté Hocine Ait Ahmed a laissé dans le pays", a-t-il dit, louant sa clairvoyance, sa crédibilité et sa grande lucidité qui pouvaient servir le pays dans le contexte global actuel.

Né le 20 août 1926, Ait Ahmed a entamé très jeune son parcours politique au sein du Parti du peuple algérien (PPA) et pris la tête de l’Organisation spéciale (OS) en 1947, à la mort de Mohamed Belouizded.

Il participa activement aux préparatifs de l'attaque de la grande poste d’Oran en 1949, prit part au Congrès de Bandung (Indonésie) en 1955 et représenta la délégation du Front de libération nationale (FLN) à l'Organisation des Nations Unies (ONU) à New York en 1956.

Le 22 octobre 1956, il fut parmi les 5 chefs historiques de la guerre de libération nationale, dont l’avion a été détourné par l'armée française et fut prisonnier jusqu'à l'indépendance du pays en 1962.