APN : La Commission de la santé rencontre les représentants des associations concernées

Publié par Dknews le 26-12-2021, 18h55 | 13

La Commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle a rencontré, dimanche, les représentants de nombre d'associations et fédérations activant dans son domaine de compétence pour écouter leurs préoccupations, en prévision de leur soumission au Gouvernement et le suivi de leur application sur le terrain.

A cette occasion, le président de la Commission, Ali Rebidj, a souligné que cette réunion s'inscrivait dans le cadre d'une série de rencontres programmées par la commission pour écouter les associations activant dans son domaine de compétence, affirmant que cette dernière "œuvrera à transmettre fidèlement toutes les préoccupations aux membres du Gouvernement".

M.Rebidj a ajouté que sa commission "veille à organiser périodiquement ce genre de réunions avant les séances d'écoute des membres du Gouvernement par souci d'effacer l'image stéréotypée sur les membres de l'APN, à travers l'ouverture des canaux du dialogue avec la société civile".

La Commission s'engage à "suivre l'application de ces préoccupations sur le terrain", a-t-il assuré.

Lors de la réunion, le président de la Fédération nationale des insuffisants rénaux, Mohamed Boukhars a relevé une hausse dans le nombre des insuffisants rénaux en Algérie, notant que le manque de prise en charge a généré une hausse des décès.

A cet effet, il a plaidé pour l'actualisation des lois en vigueur, critiquant "les procédures de sécurité sociale en vigueur et le manque de centres d'hémodialyse".

Il a exhorté, en outre, les députés à soumettre les préoccupations des malades au Gouvernement pour la prise des mesures susceptibles d'améliorer leur situation.

Pour sa part, le vice-secrétaire général de l'Organisation nationale des handicapés moteurs, Sofiane Khalfallah a indiqué que "le plus gros problème rencontré par cette catégorique est la non application des lois", préconisant, toutefois, "l'actualisation voire la révision de la loi 02-09 et la prise des mesures nécessaires pour son application sur le terrain".

Il a souligné, en outre, que "l'inexistence d'un contrôle rigoureux de l'application de la loi avait eu des conséquences négatives sur les personnes aux besoins spécifiques", appelant à "la création d'un secrétariat d'Etat ou d'une instance officielle en charge de personnes handicapées".

Pour sa part, le président par intérim de l'Organisation nationale des aveugles algériens (ONAA), Farid Ariouat, a mis l'accent sur l'impératif de "garantir une représentation des personnes aux besoins spécifiques dans les conseils nationaux de consultation, en tenant compte de toutes les catégories", tandis que le président de la Fédération nationale des sourds-muets algériens, Mohamed Allal, a insisté sur "l'importance de former dans médecins en langage des signes et la fourniture des équipements médicaux spécifiques à cette catégorie à des prix raisonnables".

Quant aux associations des malades cancéreux, la président de l'association "Nour Doha", Samia Gasmi, a évoqué les problèmes dont souffrent les cancéreux en tête desquels "le manque de médicaments qui s'est accentué en raison de la pandémie du covid-19 et la chimiothérapie, en sus des problèmes liés à l'hébergement pour les malades venus des wilayas lointaines".

De son côté, le président du Syndicat algérien des laboratoires d'analyses médicales (SALAM), Yacine Mizi Allaoua, a mis en garde contre "l'existence de certaines pratiques immorales et des intrus à la lumière de l'absence du contrôle et l'absence de textes réglementaires pour la loi sur la santé", ajoutant que "la pandémie du covid-19 a montré l'anarchie totale dont est victime le citoyen".

Il convient de noter que la réunion a vu la participation d'une dizaine d'association qui ont salué l'initiative des membres du Parlement, exprimant leur souhait d'être un trait d'une entre elles et le Gouvernement.