Graves dérives du Makhzen et rupture entre Alger et Rabat en 2021

Publié par DK NEWS le 31-12-2021, 12h53 | 51

L'année 2021 a été celle des provocations et actions hostiles incessantes du régime du Makhzen marocain à l'égard de l'Algérie qui n'a eu d'autre choix que de rompre ses relations diplomatiques avec le Royaume, une décision souveraine et justifiée.

Après avoir fait preuve de retenue et de patience face aux graves dérapages commis par Rabat envers le gouvernement et peuple algériens, l'Algérie s'est retrouvée dans l'obligation de riposter vigoureusement en annonçant, le 24 août, la rupture des relations diplomatiques avec le Maroc.

Une décision intervenue une semaine après une réunion extraordinaire du Haut Conseil de sécurité, présidée par le président de la République, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, durant laquelle il avait souligné que "les actes hostiles incessants perpétrés par le Maroc contre l'Algérie, ont nécessité la révision des relations entre les deux pays et l'intensification des contrôles sécuritaires aux frontières Ouest".

Le Maroc n'"a jamais cessé de mener des actions hostiles, inamicales et malveillantes à l’encontre de notre pays et ce, depuis l’indépendance de l’Algérie", avait déclaré le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, en annonçant la rupture des relations avec Rabat.

La décision de l'Algérie est une manière "civilisée" d'envoyer le "message approprié" au gouvernement du pays voisin après des actes hostiles à sa souveraineté et son unité.

La rupture des relations entre Alger et Rabat a été suivie, un mois plus tard, par la décision de l'Algérie de la fermeture de son espace aérien à tous les aéronefs civils et militaires marocains ainsi qu'à ceux qui portent un numéro d'immatriculation marocain.

Neuf griefs ont été retenus contre le Makhzen, parmi lesquels le soutien moral, financier et politique aux mouvements terroristes MAK et Rachad, dont les derniers crimes odieux sont liés à leur implication préméditée, l'été dernier, dans les incendies qui ont ravagé des wilayas du pays.

Une dérive particulièrement dangereuse et irresponsable a été également commise par Rabat, lorsqu'un plénipotentiaire du Royaume a invoqué un prétendu "droit à l’autodétermination du vaillant peuple kabyle". Le silence du régime marocain après la demande de clarification exprimée par le gouvernement algérien le 16 juillet, a épuisé toutes les chances et mené à la rupture des relations entre les deux pays.