Libye : Les Libyens sont les seuls habilités à fixer une date pour les élections

Publié par Dknews le 01-01-2022, 16h36 | 19

Les Libyens sont les seuls habilités à décider de la nouvelle date des élections, a déclaré le porte-parole du département d'Etat américain, Ned Price, appelant «les autorités libyennes compétentes à respecter les aspirations de leur peuple».

«Nous appelons les autorités libyennes compétentes à respecter les aspirations du peuple libyen à des élections rapides, en fixant le plus tôt possible la date des élections et en publiant sans délai la liste définitive des candidats à la présidentielle», a indiqué, M. Price, dans une déclaration au journal Al-Sharq Al Awassat , notant que «les élections libres, équitables et crédibles permettront au peuple libyen d'élire un gouvernement unifié qui renforce la souveraineté indépendante du pays».

Le porte-parole a réaffirmé, à ce titre, que «les Etats-Unis se tiennent aux côtés du peuple libyen et soutiennent tout processus visant à renforcer l'indépendance du pays», réitérant le soutien de Washington aux efforts de la Mission des Nations Unies en Libye (Manul).

Lundi, la Commission de suivi du processus électoral relevant de la Chambre libyenne des représentants a recommandé l'élaboration d'une feuille de route «réaliste et applicable», en définissant ses étapes dans un cadre constitutionnel.

Au cours d'une séance du Parlement, réuni lundi à Tobrouk (est), cette commission a présenté un rapport concluant qu'«il serait hasardeux de fixer une nouvelle date à ce stade», opposant ainsi une fin de non-recevoir à la date du 24 janvier proposée par la Haute commission électorale libyenne (HNEC).

La commission a en revanche préconisé la mise en place d'une «nouvelle feuille de route réaliste et applicable, en définissant ses étapes, au lieu de fixer de nouvelles dates et refaire les mêmes erreurs».

L'élection présidentielle prévue initialement le 24 décembre en cours a été annulée, en raison de la non réunion des conditions de sa tenue.

Les donnes techniques, sécuritaires et judicaires ne permettent pas la tenue de ce rendez-vous électoral, avait déclaré le 22 décembre la Commission parlementaire chargée du suivi des élections.