Tebboune : «La liberté d'expression n'a aucune relation avec l'invective et les tentatives de faire plier l'Etat»

Publié par Dknews le 18-01-2022, 18h51 | 18

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a affirmé mardi que "le commentaire politique et la liberté d'expression étaient garantis, mais dans le cadre du respect", affirmant que ceux-ci n'ont aucune relation avec l'invective et les tentatives visant à faire plier l'état au moyen de méthodes tordues.

Dans un discours prononcé au siège du ministère de la Défense nationale (MDN) et retransmis par visioconférence à l'ensemble des commandements des forces, des régions militaires, des grandes unités et des écoles supérieures, le président de la République a souligné que "le commentaire politique et la liberté d'expression étaient garantis, mais dans le cadre du respect, car ceux-ci n'ont aucune relation avec l'invective, la diffusion de mensonges et les tentatives visant à faire plier l'état au moyen de méthodes tordues".

Assurant que l'Algérie avait réussi à construire des institutions constitutionnelles "probes" en éloignant l'argent sale et en permettant à une nouvelle génération de jeunes d'y participer, le chef de l'Etat a affirmé que cette démarche avait dérangé de nombreuses parties.

Une démarche, poursuit le Président Tebboune, à laquelle s'ajoute le non-recours de l'Algérie à l'endettement extérieur qui pourrait "hypothéquer notre souveraineté, la liberté de nos décisions et notre liberté à défendre les causes justes dans le monde, en tête desquelles le Sahara occidental et la Palestine".

"Je ne cesserai de le répéter...Aucune démocratie n'est envisageable dans un Etat faible, une faiblesse qui favorise l'anarchie et les concessions sur les principes", a ajouté le chef de l'Etat.

Au volet économique, le président Tebboune a rappelé que les jeunes Algériens ont créé près de "10.000 micro-entreprises en 2021", qualifiant cette jeunesse de "génération des entreprises qui ne connait ni surfacturation ni corruption".

Le président Tebboune de conclure que l'Algérie "se dirige vers un nouveau système économie reposant sur le capital propre".