Le nouveau président de l’Union africaine, Macky Sall : «L’urgence de faire la paix et lutter contre le terrorisme et la recrudescence des coups d’Etat en Afrique»

Publié par DK NEWS le 07-02-2022, 15h16 | 47

Le nouveau président de l’Union africaine, Macky Sall a déclaré, dimanche, que la paix, la sécurité, la stabilité, la lutte contre le terrorisme et la recrudescence des coups d’Etat sur le continent constituent des urgences qui se sont imposées à son agenda durant l’année de sa présidence de l’UA.

Lors de son discours de clôture des travaux du 35e sommet des chefs d’Etats africains, tenu du 5 eu 6 février au siège de l’organisation à Addis Abeba (Ethiopie), le président sénégalais, qui prend la présidence tournante de l’UA, a déclaré qu’il y a des urgences qui "s’imposent à notre agenda parce qu’elles engagent les conditions d’existence de nos peuples et le devenir de nos pays, la paix, la sécurité, la stabilité, la lutte contre le terrorisme et la recrudescence du phénomène des coups d’Etat sur le continent".

Ces urgences, ajoute M, Sall, nous invitent à une prise de conscience "individuelle et collective" sur la nécessité de pacifier "au plus vite" le continent pour mieux "nous concentrer à la construction de nos pays", soulignant la nécessité d'instaurer la paix, la sécurité et la stabilité pour assurer le développement.

M. Sall a mis l’accent également sur l’agenda 2063 qui, ajoute-t-il, "a fixé le cap" et qu’il appartient aux pays africains de faire leur part de chemin, indiquant que "nos efforts et nos intelligences" doivent être consacrées à ce qui nous rassemble et nous faire avancer sur la voie du progrès.

Pour le chapitre lié à l’instabilité dans les pays du continent qui ont été le théâtre de coups d’Etat, le président en exercice de l’organisation panafricaine, lors de la conférence de presse tenue à l’issue du sommet, a déclaré que les militaires n’ont aucune raison "de prendre des armes pour destituer des chefs d’Etats, c’est tout à fait condamnable".

Il a déclaré qu’il appartenait à l’UA de travailler "sur des textes encore plus rigoureux et encore plus dur" sur les changements anticonstitutionnels de pourvoir, ajoutant que les auteurs de ces actes et les pays qu’ils dirigent "puissent être immédiatement sanctionné à tous les plans, embargo sur les frontières, espace aérien, commercial, etc".

Il a appelé à cette occasion les militaires au pouvoir dans ces pays à "discuter avec les organisations, notamment l’Union Africaine et la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) pour évite r à leurs peuples les souffrances qui découlent des sanctions qui leur sont appliquées.