La sédentarité, un premier pas vers la dépression et l'anxiété ?

Publié par DK NEWS le 09-02-2022, 15h49 | 5

Vous travaillez assis devant votre ordinateur, et vous bougez peu durant la semaine ? Attention : selon une nouvelle étude américaine, la sédentarité serait un facteur de risque pour l'anxiété et la dépression... On le sait : la sédentarité est très mauvaise pour la santé, puisqu'elle favorise la survenue de nombreuses maladies chroniques. Ainsi, le fait de ne pas bouger suffisamment durant la journée est associé à un risque accru d'obésité, de diabète de type 2, d'hypertension artérielle... Selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la sédentarité serait d'ailleurs la 4ème cause principale de décès prématurés dans le monde. Selon une nouvelle étude de la Iowa State University (aux États-Unis), la sédentarité pourrait également nuire à notre santé mentale...

Les chercheurs ont réuni 3000 participants provenant de 50 États américains. Ceux-ci ont du répondre à un questionnaire concernant leur activité physique entre les mois d'avril et de juin 2020, mais aussi concernant l'état de leur santé mentale. Résultat ? Les chercheurs ont constaté que les personnes qui faisaient entre 2,5 et 5 heures de sport par semaine avant la mise en place des mesures de confinement, au mois de mars 2020, ont vu leur activité physique décroître de 32 % en moyenne. Une baisse de l'activité physique qui s'est accompagnée de sentiments de solitude, de tristesse et d'anxiété.

Après la période de confinement, les personnes qui ont pu reprendre une activité physique ont vu leur état d'esprit s'améliorer en l'espace de (en moyenne) 8 semaines. En revanche, les personnes qui ont conservé un "temps assis" important n'ont pas connu cette amélioration.

"S'il est effectivement difficile d'adopter une nouvelle habitude (ou de se débarrasser d'une habitude), un peu de mouvement chaque jour est extrêmement bénéfique, à la fois pour la santé physique et pour la santé mentale : l'activité physique se glisse facilement dans un emploi du temps, même très chargé" concluent les chercheurs, qui ont publié leurs travaux dans la revue spécialisée Frontiers in Psychiatry.