Augmentation des prix de première nécessité : L’année 2014 commence «bien» pour les ménages

Publié par Kamel Cherif le 06-01-2014, 16h06 | 72

Une flambée des prix de première nécessité est observée durant ces premiers jours de l’année 2014 à travers le territoire national. Les ménages ont été certainement étonnés de voir les prix de certains produits de base afficher des augmentations dépassant les 25%.

C’est le cas des boites de tomate concentrée, des céréales et d’autres produits de conserve. Le couscous en paquet a également vu ses prix augmentés, alors que les prix de la semoule et de la farine connaissent une stabilité. Il s’agit d’augmentations sauvages, a indiqué un gérant d’une grande surface sur les hauteurs d’Alger. Il a indiqué que ces augmentations ont été décidées par les grossistes. Ces derniers jettent la balle aux importateurs qui ont décidé de manière unilatérale de revoir les prix de certains produits à la hausse. 

Ainsi, après l’augmentation des prix des légumes secs et des céréales, c’est au tour des autres produits de base de voir leurs prix s’envoler. A cela s’ajoute la cherté des fruits et légumes de saison. Les commerçants détaillants n’arrivent pas expliquer la frénésie des prix, soulignant au passage qu’ils n’ont même pas été avisés. Pour ce qui est fruits et légumes, ce sont des produits de saison qui sont proposés en grande quantité, donc dont les prix devraient être au plus bas en cette période de l’année.  

S’agissant des autres produits, on invoque le diktat des importateurs, lesquels imposent leurs prix. Ces derniers semblent avoir changé de destination dans la mesure où ils n’importent plus leurs produits d’Egypte et de Syrie, mais de l’Amérique latine. En ce sens, les frais de transport ont augmentés et se répercutent sur le prix de revient des produits importés. 
Du côté du ministère du Commerce, c’est le silence radio. 

Il en de même pour l’Union générale des commerçants algériens, où l’on n’arrive pas aussi à justifier ces augmentations.  En somme, l’année 2014 commence plutôt mal pour les ménages, lesquels doivent encore faire des efforts du fait de l’inflation enregistré sur le marché. C’est dire que les ménages connaissent une véritable saignée, laquelle ne semble pas en finir !