Décrocher le maximum de médailles lors du prochain championnat d’Afrique des nations de judo et des Jeux méditerranéens (JM), deux compétitions qu’abritera Oran l’été prochain, est l'objectif suprême à court terme de la fédération algérienne de judo (FAJ), a indiqué, à l'APS, son nouveau directeur technique national (DTN), Samir Sbaâ.
«Notre objectif à court terme, étant de décrocher le maximum de médailles lors du prochain championnat d’Afrique et des Jeux méditerranéens, d’autant plus que les deux épreuves se tiendront chez nous, plus précisément à Oran», a-t-il déclaré. Samir Sbaâ est à son deuxième passage à la tête de la DTN après avoir occupé le même poste lors du mandat olympique 2012-2016. Il a été installé, jeudi passé, dans ses fonctions, en marge du championnat national individuel seniors (messieurs et dames), clôturé samedi au palais des sports «Hamou-Boutlélis» à Oran. A propos justement de ce championnat, qui a attiré pas moins de 520 athlètes, dont 196 judokates, représentant 142 clubs, Samir Sbaâ n’a pas caché sa satisfaction au sujet de cette participati on massive, intervenant de surcroît après une période difficile qu’a connu le judo algérien, à l’instar de tous les autres sports à cause de l’interruption des compétitions pour endiguer le Coronavirus. «Voir un nombre aussi élevé de participants à un championnat des seniors est un signe très encourageant. Cela nous incite à travailler davantage pour aider toute cette jeunesse à s’épanouir à travers un programme de développement de la discipline bien étudié», a-t-il encore dit.
En effet, l’ex-nouveau DTN de la FAJ nourrit l’espoir de faire mieux que lors de son dernier mandat dans ce poste quand il avait réussi à faire qualifier cinq judokas aux Jeux olympiques de 2016. «La formation des entraineurs, des arbitres et des athlètes seront mes priorités au cours de ce nouveau mandat. J’ambitionne tout simplement de faire mieux que lors de mon précédent passage à la DTN. Ce ne sera pas facile, mais avec la contribution de tout le monde, nous allons atteindre notre objectif», a-t-il espéré.
« Le championnat d’Algérie, une bonne répétition générale»
Cela ne l’empêche toutefois pas de reconnaître qu’il y a beaucoup de travail à réaliser encore, surtout que les athlètes algériens commencent à peine à se retremper dans l’ambiance de la compétition o fficielle après deux années d’inactivité. C’est ce qui explique, selon lui, le niveau «tout juste moyen» qui a marqué le championnat national individuel «aussi bien sur le plan physique que technique».
Un constat que le successeur de Salim Boutebcha qualifie de «très logique», vu que les athlètes s’entrainaient dans des conditions difficiles en raison de la fermeture des salles sportives pendant de longs mois à cause de la crise sanitaire mondiale liée au Covid-19. Mais cela n'a pas pour autant dissuadé les férus de cette discipline parmi les sportifs algériens, à faire face à tous les aléas, et cela s’est traduit, selon le DTN, dans cette «concurrence féroce qui a caractérisé le championnat national», duquel il a notamment tiré un enseignement positif, à savoir l’émergence de nouveaux champions issus d’autres clubs que ceux habitués à dominer les débats.
«Tout le monde a remarqué que, contrairement aux éditions précédentes où le championnat était dominé par deux voire trois formations seulement, cette fois-ci, on a vu monter sur le podium des athlètes de plusieurs clubs de différentes régions du pays. Cela prouve qu’il y a un grand travail qui se fait un peu partout dans nos clubs. La FAJ va mettre tous les moyens que lui a mobilisé la tutelle au service de nos jeunes talents», s’est-il engagé.
Revenant sur les deux prochains évènements internationaux que va abriter Oran, Samir Sbaâ a estimé que l'organisation dans cette ville du championnat national individuel de judo «a permis de déceler certaines lacunes en matière d’organisation que toutes les parties intervenantes vont y remédier en prévision du championnat d’Afrique de judo et les JM», a-t-il encore assuré.