
Les cours du pétrole ont repris de la hauteur lundi, poussés par le prolongement du conflit en Ukraine.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, dont c'était le dernier jour d'utilisation comme contrat de référence, a fini en hausse de 3,12%, à 100,99 dollars. En séance, il était monté jusqu'à 105,07 dollars, proche de son pic de 105,79 dollars atteint jeudi dernier.
A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en avril, a lui progressé de 4,50%, pour clôturer à 95,72 dollars. En Ukraine, les combats se poursuivaient lundi, marqué par l'ouverture de pourparlers entre représentants ukrainiens et russes. «L'offre russe d'énergie est à risque, que ce soit du fait d'une éventuelle suspension par la Russie en représailles ou des sanctions», a commenté Louis Dickson, analyste du cabinet Rystad Energy. Pour Andy Lipow, le marché s'attend à ce que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés de l'accord Opep+ se tienne à son calendrier, avec une nouvelle hausse de 400.000 barils par jour en avril décidée à l'issue de sa réunion de mercredi, ce qui serait très insuffisant pour soulager le marché. Mais «après» cette réunion, «il pourrait y avoir une pression immense sur l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Koweït pour qu'ils utilisent leurs capacités à plein», selon lui.
Le prix du Brent avoisine les 103 dollars
Les cours du pétrole poursuivaient leur hausse mardi, impactés par l'offensive militaire russe en Ukraine. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, progressait vers midi de 5,01 % à 102,88 dollars. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en avril grimpait de 3,83% à 99,58 dollars. Les craintes liées aux éventuelles ruptures d'approvisionnement en hydrocarbures dans le contexte de la guerre en Ukraine continuent à peser sur les prix du pétrole et du gaz, ont souligné des observateurs du marché. La Russie est le deuxième plus grand exportateur de pétrole brut au monde et représente plus de 40% des importations annuelles de gaz naturel de l'Union européenne.