Les progrès du développement de la Chine au cours des décennies ont été remarquables, l'élimination de l'extrême pauvreté étant l'un des points forts, selon Beate Trankmann, représentante résidente du PNUD en Chine dans un entretien accordé à l'agence Chine nouvelle.
L'élimination de l'extrême pauvreté en Chine a largement contribué à mettre fin à la pauvreté dans le monde, ce qui est l'un des objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU, a-t-elle rappelé.
La Chine a réussi à éradiquer complètement l'extrême pauvreté, en sortant plus de 770 millions de personnes de la pauvreté au cours des 40 dernières années, ce qui, selon la Banque mondiale, représente plus de 70% du total mondial sur la même période.
Ces progrès ont été rendus possibles par une stratégie de lutte contre la pauvreté ciblée, avec une vision à long terme, une approche ascendante ciblée et des investissements considérables, a indiqué Mme Trankmann.
Elle a salué l'envoi de millions de fonctionnaires et de volontaires dans les villages appauvris pour combattre la pauvreté en première ligne ainsi que la mise en œuvre de mesures de «précisio n» pour améliorer l'efficacité du travail de réduction de la pauvreté. En tant que responsable de programme, Mme Trankmann a travaillé en Chine de 1999 à 2002.
«A l'époque, il n'était vraiment pas nécessaire de trop s'éloigner de Beijing pour voir la pauvreté et les gens qui luttaient pour gagner un revenu mensuel».
«La situation a considérablement changé.
Vous pouvez le constater aux améliorations des infrastructures et à la façon dont les niveaux de vie ont augmenté», a-t-elle salué, ajoutant que «le travail de lutte contre la pauvreté n'est jamais vraiment terminé».
La prochaine phase devrait se concentrer sur la pauvreté relative, que la fonctionnaire des Nations Unies a décrite comme une situation d'inégalité dans laquelle les gens ne peuvent pas bénéficier ou avoir accès aux services ou aux expériences que la plupart des autres peuvent avoir.
Mme Trankmann a également souligné l'importance de la protection de l'environnement et de la prévention du changement climatique.
La pandémie de COVID-19, a déploré Mme Trankmann, a fait dévier le monde de sa trajectoire et a fait reculer les progrès mondiaux vers la réalisation des ODD.
«Construire un plus grand sentiment de solidarité mondiale est la meilleure façon de relever ce défi», a-t-elle souligné.