Startups : Le projet de loi sur l'économie de la connaissance sera soumis au gouvernement dans les prochaines semaines

Publié par DK NEWS le 07-03-2022, 17h53 | 10

Le projet de loi-cadre relatif à l'économie de la connaissance sera soumis au gouvernement dans les prochaines semaines, a annoncé lundi à Alger le ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de l'économie de la connaissance et des startup, Yacine El-Mahdi Oualid.
Invité du forum de la Radio algérienne, M. Oualid a expliqué que ce nouveau texte définira avec précision la stratégie nationale d'appui à l'économie de la connaissance à long terme (15 prochaines années). L'élaboration de ce projet de loi est confiée à sept (7) groupes de travail chargés de la formulation des articles relatifs à chacun des sept axes de ce nouveau texte, à savoir le financement de l'innovation, l'appui de la recherche et du développement, la propriété intellectuelle, la gouvernance, les systèmes d'enseignement et de formation, l'économie numérique et le transfert de technologie. Ces groupes de travail sont composés d'experts spécialisés dans divers domaines liés à l'économie de la connaissance, a précisé le premier responsable du secteur.
Le ministre délégué a rappelé qu e ce projet de loi-cadre vient concrétiser l'une des recommandations des assises nationales de l'économie de la connaissance, organisées en 2021 avec la participation de plus de 1400 experts algériens, dont le tiers sont des membres de la communauté nationale établie à l'étranger. Pour ce qui est des mesures incitatives offertes aux start-ups, M. Oualid a révélé la mise en place d'un nouveau programme au profit des porteurs de projets innovants leur permettant de bénéficier d'un accompagnement financier et d'incubateurs de projets implantés sur l'ensemble du territoire national. Parmi ces mesures figurent la prise en charge par l'Etat des frais d'inscription du brevet d'invention et de la propriété intellectuelle des start-ups outre les frais de participation aux différents salons pour la promotion de leurs produits.
Le ministre délégué a appelé également à faciliter l'accès des fonds d'investissement étrangers pour investir dans le domaine des start-ups, annonçant que son département préparait la tenue d'un congrès africain en Algérie sur les start-ups et l'économie de la connaissance. Les start-ups en Algérie pourraient contribuer jusqu'à hauteur de 10% dans le PIB hors hydrocarbures, a assuré M. Oualid, faisant savoir que les recettes de ces entreprises seront évaluées à partir de 2023.