PORTRAIT : Hadjer Boumeshad...quand startup rime avec liberté de gestion

Publié par DK NEWS le 09-03-2022, 16h29 | 8

Doctorante en imagerie et cartographie numérique à l'Université des Sciences et des Technologies Houari-Boumediene (USTHB), Hadjer Boumeshad a toujours rêvé de gérer sa propre entreprise en toute liberté.

Une partie de ce rêve s'est déjà réalisée par la création, tout récemment, de la startup «HR TECHNOLOGY», spécialisée dans le domaine du développement des Systèmes d'Information Géographique (SIG) sur mesure, que Hadjer assure la gestion.

Créée en octobre 2021 avec une associée, amie de parcours universitaire, puis labélisée Startup en décembre de la même année, «HR TECHNOLOGY» représente pour Hadjer, qui détient un Master en intelligence artificielle de l'USTHB décroché en 2016, le premier pas vers la concrétisation d'un rêve qui hantait son esprit depuis le début de sa scolarité.

C'est le rêve de gérer, à la fois, les affaires de sa propre entreprise, et son temps quotidien.

Une manière de jouir d'une liberté, en même temps professionnelle et personnelle, et bien évidemment, financière, a-t-elle dit à l'APS.

L'idée de créer cette startup, qui propose des services divers, notamment dans le développement des SIG, des applications web et sites web sur mesure, outre le marketing digital et support et maintenance, n'est pas le fruit du hasard.

Il s'agit du résultat d'un cursus universitaire brillant et d'une expérience professionnelle marquée de sérieux et de rigueur à l'Institut national de cartographie et de télédétection (INCT), puis au Contrôle technique de constructions (CTC), où elle occupe actuellement le poste de consultante spécialisée dans le développement SIG.

Sans crainte ni hésitation aucune, Hadjer, la trentaine à peine, a relevé le défi de lancer une startup, gérer ses affaires et assurer des services de qualité aux clients (entreprises, instituions et départements) intéressés par les services proposés.

Cet engagement n'a affecté en rien ses obligations familiales, à l'égard de ses parents et, notamment, à l'égard de son futur époux, a-t-elle confié avec le sourire.

Pour elle, le nombre des femmes à la tête des startups en Algérie est «assez réduit» pour le moment.

Elle estime que cela pourrait être lié à «une sorte d'hésitation» ou bien à «la crainte d'échouer», deux sentiments qui ne lui ont jamais traversé l'esprit.

Hadjer Boumeshad espère voir son entreprise se développer davantage et occuper une place importante dans le monde florissant des startups, auquel l'Etat algérien a consacré un ministère délégué auprès du Premier ministre, géré par Yacine El-Mahdi Oualid.