Le dialogue de paix entre le gouvernement du Tchad et les différents partis et groupes d'opposition longtemps retardées, a débuté dimanche dans la capitale qatarie Doha, rapportent les médias.
Depuis la mort du président Idriss Déby, tué il y a dix mois, ce «pré-dialogue de Doha» a été initialement prévu le 27 février, mais s'est vu repoussé la dernière minute au 13 mars. L'un des buts affiché par le général Mahamat Idriss Déby Itno, 38 ans, fils du chef de l'Etat défunt et autoproclamé le 20 avril 2021 président de la République, est d'amener les groupes armés à la table d'un «Dialogue national inclusif» prévu le 10 mai prochain avec les oppositions politiques et armées.
Un diplomate, cité par des médias, a toutefois affirmé que les pourparlers de Doha pourraient durer pendant plusieurs semaines, ce qui risque de retarder la tenue de ce dialogue.
A l'ouverture des pourparlers à Doha, le Premier ministre du Tchad Albert Pahimi et le président de la Commission de l'Union africaine, Moussa Faki Mahamat ont affirmé que des «concessions» seront nécessaires pour la réussite des négociations.