Les chaînes thématiques ne posent pas de restrictions à la liberté d'information en Algérie

Publié par DK News le 06-01-2014, 17h08 | 38

La présidente de la Commission de la culture, de la communication et du tourisme de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mme Houda Talha, a assuré que les chaînes thématiques ne posaient pas de restrictions à la liberté d'opinion et d'information en Algérie.

«L'article 17 du projet de loi sur l'activité audiovisuelle qui prévoit la création de chaînes thématiques ne pose pas de restrictions à la liberté d'information en Algérie», a indiqué Mme Talha dans une déclaration à l'APS la veille du lancement du débat autour du projet de loi sur l'audiovisuel.
«Aucune appréhension à ce sujet n'a été émise par les experts consultés par la commission», a précisé la responsable soulignant qu'une «lecture politique et non professionnelle a été donnée au texte».

Elle a rappelé que la commission était «souveraine dans son action mais parfaitement disposée à élargir la teneur de l'article 17 relatif à la création de chaînes thématiques en s'éloignant des restrictions évoquées par les journalistes en cas d'accord entre les députés lors de la session plénière» soulignant l'impératif de mettre cet élargissement en conformité avec le texte original de l'article.

Pour Mme Talha, «le terme thématique a été mentionné dans la loi organique sur l'information adoptée auparavant par l'APN». Elle a, dans ce sens mis l'accent sur la nécessité de mettre les articles du projet de loi sur l'audiovisuel en conformité avec la loi organique sur l'information.
Par ailleurs, Mme Talha a rappelé que la proposition faite par certains membres de la commission pour ajouter le terme «service public» devant «chaînes thématiques» ne pouvait être adoptée, car elle risquait d'engendrer une contradiction entre les textes de la loi organique sur l'information et le projet de loi sur l'audiovisuel.

A une question sur l'article définissant la création d'une autorité de régulation de l'audiovisuel, la responsable a précisé que le ministère de la Communication s'est engagé à combler cette lacune dans un bref délais insistant sur la nécessité pour les personnes désireuses de créer des chaînes de télévision de se conformer aux conditions prévues par la loi.