AVC : les signes qui doivent alerter

Publié par DK NEWS le 27-03-2022, 14h55 | 6566

Le samedi 29 octobre est la journée mondiale de l'accident vasculaire cérébral (AVC). A cette occasion, Topsanté.com revient sur l'AVC et ses symptômes d'alerte. 

1. Qu'est-ce qu'un AVC ?

«L'Accident vasculaire cérébral (AVC) est le plus souvent, causé par un caillot de sang qui bouche une artère cérébrale. Le sang ne peut alors plus passer et en conséquence, il n'apporte plus d'oxygène. Toutes les cellules que l'artère alimentait meurent donc par manque d'oxygène» explique Marie, infirmière en neurologie dans un hôpital parisien.

De ce fait, il est très important de déceler au plus vite un AVC afin que la zone touchée soit «débouchée» au plus vite, pour que les séquelles soient le moins nombreuses possible.

2. Les symptômes d'alerte

Si vous constatez subitement et brutalement, l'un ou plusieurs des signes suivants chez un proche, contactez très rapidement le Samu.

Au préalable, vous pouvez procéder à un rapide bilan neurologique pour détecter l'AVC et n'oubliez pas de noter l'heure à laquelle sont survenus ce ou ces signes.

- Une hémiplégie droite ou gauche (paralysie d'un côté du corps)

 - Des troubles du langage

- Des fourmillements ou des picotements d'un côté du corps, du visage ou d'un seul membre.

 - Une paralysie faciale

 - Un flou visuel

- Des vertiges avec démarche ébrieuse (la personne ne marche pas droit)

- Une douleur très intense et de façon subite à la tête.

Ces signes peuvent apparaître à tout moment, même la nuit. Contactez très rapidement le Samu. De même, ces signes qui sont apparus subitement, peuvent disparaître dans les minutes ou les heures qui suivent. Il s'agit alors de signaux d'alerte qui doivent être pris au sérieux : contactez quand même rapidement votre médecin ou le Samu. Pour en savoir plus, notre article «Comment réagir face à un AVC ?»

3. Comment faire un bilan neurologique ?

- Faites lever les bras à l'horizontale de la personne pendant au moins 10 secondes. Si la personne ne bouge pas, ou peine à tenir la position alors qu'auparavant, elle en était capable, c'est qu'elle a un déficit.

- Procédez au même exercice pour ses jambes.

- Touchez l'un après l'autre, les avant-bras de la personne puis ses jambes. Si elle ne ressent pas votre main de la même façon sur les deux bras ou les jambes, c'est qu'elle souffre de troubles de la sensibilité.

 - Faites parler la personne et demandez-lui de prononcer une phrase simple. Si elle s'embrouille et n'y parvient pas, c'est qu'elle souffre de troubles de la parole.

- Faites sourire la personne. Si son sourire est déformé (un seul côté ne se lève), c'est qu'elle a une paralysie faciale.