Le comédien et homme de théâtre, Ahcène Benaziez, a été honoré dimanche à titre posthume par le Théâtre régional de Constantine (TRC) Mohamed Tahar Fergani dans une cérémonie conviviale ayant réuni des artistes professionnels et amateurs, de responsables du secteur de la culture et des élus locaux, en présence de sa veuve, ses enfants et le public et ce, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale du théâtre (27 mars). A cette occasion, des artistes qui ont partagé l’affiche de certaines pièces théâtrales avec le défunt Benaziez sont remontés sur scène pour jouer des séquences de pièces revisitées, dont «El Ajouad» et «Massinissa», plongeant l’assistance dans l’atmosphère des planches et les renvoyant à des succès retentissants du 4e art.
Par la suite, les artistes et hommes de théâtre, Tayeb Dehimi, Noureddine Merouani et Zoubir Izem notamment, ont pris la parole pour parler du défunt, «le compagnon de parcours, l’artiste et le metteur en scène, sérieux et appliqué et aux grandes qualités humaines, mais aussi le passionné des planches».
Une vidéo conçue par le service de communication du TRC, consacrée au parcours du défunt artiste, a été aussi diffusée, depuis sa naissance en août 1958, son intérêt pour le théâtre depuis son jeune âge, ses passages dans le Groupe de l’action culturelle et la Troupe de l’action culturelle, avant de rejoindre le TRC en tant que comédien amateur dans la pièce «Errafd» en 1982.
Il avait également enchaîné avec les pièces «Lahal idoum» (1983) mise en scène par Abdelhamid Habbati, la pièce «Essakhra» , «Ghessalet Ennouader» (1984) de Amar Mahcene et «El Kelma». Aussi, la veuve et les deux fils de Ahcene Benaziez ont pris la parole pour parler de l’époux et du père artiste qui se distinguait par «sa modestie, sa discrétion et sa passion pour l’art». La lettre du théâtre, écrite cette année par l’américain Peter Sellars, metteur en scène de théâtre et d'opéra, considéré comme l'une des figures clés du théâtre et de l'opéra de la fin du XXe siècle et du début du XXIe siècle a été lue par l’artiste et metteur en scène Karim Boudechiche. Le défunt Ahcène Benaziez, qui avait contracté le Covid-19, s’était éteint en juin 2021 suite à des complications de la maladie.