Oui ! Il était l’économiste distingué, patriote jusqu’au bout des…cils ! Par excellence…L’Algérie perd un cerveau et pas des moindres en la personne de Abdelmadjid Bouzidi. La «real économie » vision algérienne, c’était lui.
Revenu depuis assez longtemps déjà de ses primes convictions idéologico-théoriques (ô combien nobles, du reste, dans les intentions et les objectifs) à propos du modèle marxiste-léniniste, feu Abdelmadjid Bouzidi fut l’une des personnalités marquantes en tant qu’étudiant en post-graduation déjà (DES d’économie) dans les années 1970.
A cette époque, pendant que nombre de ses camarades de fac songeaient également, après les cours (reçus et donnés), à se « relaxer », le défunt était constamment accroché à son cartable en cuir souple, bourré de polycopes et autres bouquins de la bibliothèque de l’université (BU). Il était l’un des étudiants du fameux professeur égyptien d’économie Douidar.
A l’époque il y avait aussi le professeurs M. Benissad, Temmar et bien d’autres…Disciples du professeur Douidar, également, et camarades étudiants de la même «promo », pratiquement, il y avait Omar Boukhezar (Actuellement docteur d’Etat en économie et professeur agrégé, doublé d’expert comptable), Rezzig Abdelouahab…Quelle époque alors, ces années « 70 », où nos économistes étaient prêts à imposer un nouvel ordre économique mondial au monde occidental capitaliste !
Très motivés, ils l’étaient tous ! Mais l’inextinguible Locomotive( jusque dans les années rouges et noires de 1989 à1999 et même bien après…2000…2014 !), n’ayant eu de cesse de diagnostiquer, d’analyser, de « décortiquer » l’économie nationale et, surtout, de suggérer des solutions, c’était…Abdelmadjid Bouzidi. Et lui seul ! L’Algérie avait tellement besoin de toi encore… Puisse Le Tout Puissant l’accueillir en son vaste Eden.