Entretiens entre M. Benziane et l'ambassadrice américaine

Publié par DKNEWS le 06-04-2022, 15h20 | 6

Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la  Recherche scientifique, AbdelbakiBenziane a passé en revue mardi avec  l'ambassadrice des Etats Unis à Alger, Elisabeth Moore Aubin, les voies et  moyens de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine de  l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et de l'élargir  vers d'autres domaines d'intérêt commun, a indiqué un communiqué du  ministère.

Les deux parties ont évoqué "la réalité de la coopération et des échanges  dans la sphère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique  entre les deux pays", passant en revue "les moyens de renforcer et de  développer cette coopération dans d'autres domaines d'intérêt commun".

Ces relations devront être marquées par "la durabilité et la continuité,  en les soumettant à une évaluation continue, et en cherchant conjointement  de nouveaux horizons prometteurs qui répondent aux exigences actuelles et  futures", précise la même source.

A ce propos, le ministre a exprimé la disposition de son secteur à mettre  e n place "des programmes de partenariat constructifs aux mieux des intérêts  des deux parties, à diversifier les échanges entre les universités  algériennes et américaines, et à tirer profit de l'expertise et de  l'expérience des universités américaines", considérées comme pionnières  "dans le domaine des formations professionnalisantes".

Et d'ajouter qu'une telle démarche "permettra aux universités algériennes  d'améliorer leur visibilité et leur lisibilité, via l'édition scientifique,  notamment en langue anglaise", qui, a-t-il soutenu, est érigée en "un outil  fondamentales les technologies de pointe et les sciences exactes", suite  à quoi les universités algériennes pourront améliorer leur classement et se  lancer, partant, dans la compétitivité".

Dans le même contexte, M. Benziane a relevé la nécessité de rapprocher les  universités algériennes de leurs homologues américaines dans de nombreux  domaines scientifiques et de recherche, note le communiqué, soulignant une  convergence des vues des deux parties sur l'importance d'organiser des  réunions en présentiel au profit des responsables des universités des deux  pays, et d'encourager la mobilité des enseignants chercheurs et des  étudiants.

Afin d'y parvenir, une rencontre est prévue, indique la même source, les  prochains mois entre nombre de grandes universités américaines et  algériennes.

De son côté, la diplomate américaine a affiché sa volonté "d'ouvrir de  nouvelles classes au sein des campus américains dans nombre  d'établissements universitaires algériens", afin "d'encourager  l'enseignement de l'anglais pour le pratiquer dans des occasions  scientifiques ou culturelles, et d'inciter les étudiants à l'apprendre pour  pouvoir accéder au monde de l'information scientifique et technologique".

La rencontre a également été une occasion pour le ministre de présenter  "la nouvelle vision adoptée par le secteur en matière de coopération et  d'échange scientifique, laquelle consiste à lier la recherche scientifique  au développement, et par ricochet, aux axes du plan d'action du  gouvernement".

Il s'agit, dans ce sens, de "la sécurité alimentaire, la sécurité  énergétique et la santé citoyenne, mais également des domaines de la  technologie et de la numérisation, inscrits dans la démarche du  gouvernement traduite par la création d'écoles supérieures, à l'instar des  deux écoles nationales supérieures de l'intelligence artificielle et des  mathématiques au Pôle technologique de Sidi Abdallah, ou encore les deux  écoles supérieures de l'agriculture sahraouie à Adrar et à El Oued".

L'ambassadrice américaine à Alger a affirmé que nombre d'universités  amé ricaines pouvaient accompagner les établissements universitaires  algériens en matière de formation et de recherche dans le domaine  agroalimentaire, lit-on dans le communiqué qui relève que la partie  algérienne avait demandé "un accompagnement au profit des centres  d'enseignement intensif de langues en termes d'accréditation des diplômes  et de passage de tests de niveau en anglais".

 Les deux parties ont convenu de "poursuivre le dialogue et les réunions  afin d'examiner les possibilités d'élargir la coopération entre les deux  pays vers d'autres domaines", a conclu le communiqué.