L'Algérie engagée à réaliser les ODD dans le domaine de la santé

Publié par DK NEWS le 08-04-2022, 14h34 | 7

Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a réitéré, jeudi à Alger, l'engagement de l'Algérie dans la mise en œuvre de l'Agenda 2030 des objectifs de développement durable (ODD) afin de "permettre à tous de vivre en bonne santé et de promouvoir le bien-être".

Intervenant à l'occasion de la Journée mondiale de la Santé, placée cette année sous le thème: "Notre planète, notre santé", M. Benbouzid a rappelé "l'engagement" de l'Algérie à "permettre à tous de vivre en bonne santé et de promouvoir le bien-être pour tous et à tout âge", à travers l'adoption de l'Agenda 2030 des ODD et la souscription à divers engagements internationaux.

Il a mis l'accent, à cette occasion, sur "l'urgence d'actions prioritaires sur les axes stratégiques", en premier lieu, la réduction des décès liés aux infections, aux intoxications aiguës ainsi qu'aux conditions climatiques extrêmes et à la pollution atmosphérique urbaine, faisant part, à ce propos, de la concertation entre son département et celui de l'environnement.

Ceci, en sus de "l'identification et l'évaluation des risques cancérogènes environnementaux" afin de réduire l'incidence du cancer en Algérie, lequel demeure "un problème de santé publique majeur", a-t-il ajouté.

Il s'agit également de "réduire" l'exposition aux allergènes de toute nature, ainsi qu'aux agents reprotoxiques et/ou perturbateurs endocriniens, de même que la protection  de la population des troubles auditifs précoces, a poursuivi M. Benbouzid.

Il a indiqué, en outre, que la stratégie du ministère de la Santé consiste également à "réduire" les Maladies à transmission hydrique (MTH), ainsi qu'à "renforcer" la législation relative à l'habitat, notamment en intégrant les risques liés à l'exposition aux métaux lourds.

Abordant "l'alliance" entre les départements de la Santé et de l'Environnement pour gérer cette problématique, il a fait état de la mise en place d'un "cadre de suivi et d'évaluation des actions, dans une approche multisectorielle", et évoqué le volet lié à "la formation et à la mise à niveau des compétences des personnels en charge de pathologies liées à l'environnement".

A ce propos, il a plaidé essentiellement pour "l'accentuation" de la mise en œuvre des mesures centrées sur "l'amélioration de la qualité de vie" des citoyens ainsi que pour "la poursuite des actions déjà engagées", tout en impliquant "durablement" le mouvement associatif.

De son côté, la Directrice générale de l'OMS pour l'Afrique, Dr Matshidiso Moeti, a appelé, dans un message adressé à cette occasion, les Etats africains à "prendre d'urgence des mesures d'adaptation et d'atténuation" de l'incidence "croissante" des pathologies liées à l'environnement et aux modes de vie "impropres".

Tout en relevant que plus de 13 millions de décès dans le monde sont dus chaque année à des causes environnementales, au moment où la population africaine atteindra le cap de 2,5 milliards d'habitants d'ici 2050, elle mis en garde contre "une hausse concomitante" de traumatismes, maladies et décès dans les zones exposées aux risques naturels.