
Les prix du pétrole rebondissaient mercredi, après deux séances de chute, dopés par les craintes relatives au resserrement de l'offre de brut, neutralisant pour le moment les inquiétudes quant à la demande.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet prenait 2,99% à 105,52 dollars. Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en juin augmentait quant à lui de 3,05% à 102,80 dollars.
"Le marché tente d'évaluer les pressions" contraires qui s'exercent sur les prix du pétrole, expliquent les analystes. D'un côté, les confinements en Chine, le renforcement du dollar américain et le risque croissant de récession mondiale, par rapport aux conséquences de la crise ukrainienne tirent les prix vers le bas, énumèrent les analystes. Un dollar fort pèse en effet sur le prix du brut, puisqu'il affaiblit le pouvoir d'achat des investisseurs utilisant d'autres devises. "Les données sur l'inflation pour avril" et les chiffres hebdomadaires de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) concernant les stocks commerciaux de brut des Etats-Unis, premier consommateur au monde, seront aussi au centre de l'attention des investisseurs", relèvent encore les analystes.
Pour la semaine passée, les analystes s'attendent à ce que les stocks de brut aient reculé de 1,45 million de barils, selon la médiane d'un consensus compilé par Bloomberg.