Zaalani : l'Algérie soucieuse d'asseoir les principes de coexistence pacifique et des droits de l'homme

Publié par Dknews le 17-05-2022, 18h29 | 24

Le président du Conseil national des Droits de l'homme, Abdelmadjid Zaalani a affirmé, hierà Alger, le souci de l'Algérie d'asseoir les principes de coexistence et des droits de l'homme.

"Soucieuse d'asseoir les principes de coexistence pacifique et des droits de l'homme, l'Algérie est un Etat de paix", a souligné M. Zaalani, lors d'une allocution prononcée à l'ouverture des travaux d'une rencontre nationale intitulée "Dimension humanitaire de la résistance algérienne: de l'éthique de l'Emir Abdelkader à l'action humanitaire durant la Guerre de libération".

"Initiée par l'Algérie, l'institution du 16 mai comme Journée mondiale du vivre ensemble en paix reflète des positions et us que l'Algérie a préservés tout au long de son histoire ainsi que de nobles principes et valeurs, en tête desquels la non-ingérence dans les affaires internes d'autrui", a-t-il poursuivi.

Intervenant à l'occasion, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil a indiqué, dans une allocution lue en son nom par le sénateur Abdelkader Guerinik, que "le parcours humanitaire de l'Etat algérien depuis sa fondation se poursuit à travers sa défense des droits des peuples à l'autodétermination et la promotion de la culture de la paix et de la réconciliation".

"Les droits de l'homme ont toujours été le point focal de toutes les causes justes et ils sont étroitement liés à l'acte noble de libération et à la lutte contre la barbarie de la colonisation qui viole non seulement la terre mais aussi la dignité de l'homme", a précisé le président de la chambre haute du Parlement. Et de rappeler que le fondateur de "l'Etat algérien moderne, en l'occurrence l'Emir Abdelkader, était le symbole de la résistance nationale à l'intérieur du pays comme à l'exil forcé. Des générations de résistants, de moudjahidine et de chouhada avaient tracé leur chemin sur les traces de l'Emir".

De son côté, le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a affirmé, dans son intervention, que "les chartes de la Guerre de libération nationale, en tête desquels la Proclamation du 1er novembre 1954, stipulaient l'universalité des principes de notre lutte libératrice et des valeurs humaines.

Ils resteront un symbole pour l'autodétermination des pays qui croupissent encore sous le joug colonial". L'organisation de cette rencontre "est porteuse d'une symbolique particulière, en ce sens qu'elle évoque les pages de l'histoire de l'Algérie dans toutes ses dimensions afin de s'en inspirer et d'en tirer les enseignements, pour que le passé s'érige en voie à suivre pour tracer les contours et épopées de l'Algérie nouvelle dont la place sur la scène internationale a été confortée dans les domaines de l'action humanitaire, toutes formes confondues", a-t-il souligné.

"Notre histoire nationale est riche d'événements et de symboles, parmi lesquels le chef de file de la résistance populaire, fondateur de l'Etat algérien moderne et avant-gardiste en matière des droits de l'Homme: l'Emir Abdelkader, cette sommité qui s'est distinguée par sa résistance, sa pensée ou encore par sa philosophie et sa diplomatie".

"Les générations se sont inspirées de ses valeurs pour forger leur esprit de résistance qui s'est poursuivie sous diverses formes, puis couronnée grâce à la Guerre de libération nationale, de la liberté et de l'indépendance", a précisé M. Rebiga.

La rencontre a été rehaussée par la présence du Conseiller du président de la République, chargé des organisations nationales et internationales et des organisations non gouvernementales, Hamid Lounaouci, la Déléguée nationale à la protection de l'enfance, Meriem Chorfi, ainsi que des représentants de divers secteurs et corps constitués.