La diplomatie algérienne sur tous les fronts :L’effet Bouteflika

Publié par Walid B. le 06-08-2014, 19h48 | 80

Sous l'impulsion du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, la diplomatie algérienne a pu retrouver ses lettres de noblesse, grâce à un dynamisme qui lui a permis de se déployer sur plusieurs fronts. Tout le monde s’accorde à dire aujourd’hui que l’Algérie a repris sa place dans le concert des nations et devient, par la force des choses et surtout grâce à une efficacité diplomatique retrouvée, un acteur incontournable sur le plan régional et international.

Cela a fait dire au ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, que l'Algérie reste la pièce maîtresse dans le Maghreb  et dans la région du Sahel.Il a rappelé que le style diplomatique de l'Algérie est issu de la tradition de la guerre de Libération nationale et que sa position constante découle de sa fidélité à sa propre histoire et de son attachement à la légalité internationale. « On ne parle pas beaucoup mais nous sommes toujours présents», a-t-il précisé, insistant sur le fait que « notre pays évolue dans un environnement des plus instables dans la planète ». 

Grâce à son déploiement sur le plan régional et continental, l'Algérie, dira-t-il, devenue un pays exportateur net de stabilité. Sa position géostratégique, sa masse territoriale, son histoire, ses ressources énergétiques et naturelles, sa stabilité, ses performances économiques et son souci de justice sociale, ainsi que les capacités de ses forces armées et de sécurité, sont autant d’atouts qui procurent à l’Algérie le leadership de la région. 

C’est ainsi que les efforts déployés sans cesse depuis plusieurs mois ont été couronnés par une belle performance qui a permis aux différentes parties en conflit dans la crise malienne de se réunir à Alger autour de la table des négociations en vue de trouver une solution définitive à cette crise qui secoue ce pays sahélo-saharien.

Ce dialogue inclusif qui avait débuté en juillet, se poursuivra durant les mois prochains et  devra aboutir à un accord global mettant fin, de manière définitive, à la crise au Mali.
Sur un autre registre, l’Algérie a pris récemment l'initiative de demander une session urgente de l'Assemblée générale des Nations unies, en vue d'aboutir à une cessation immédiate de l'agression israélienne contre Gaza.

Cette initiative a été saluée et soutenue par la communauté internationale. Elle a permis de mobiliser l’ensemble des acteurs internationaux autour de la question palestinienne en exprimant des positions solidaires avec la population de Gaza victime d’une agression israelienne sauvage. 

Au plan continental, l’Algérie est considérée comme l’un des ténors de l’Afrique, eu égard à la place qu’elle occupe au sein de l’Union africaine et les efforts qu’elle ne cesse de consentir pour la résolution des conflits et en faveur du développement. Il faut reconnaître que l’artisan principal de ce come-back empreint de succès n’est autre que le Président Bouteflika, qui n’a eu de cesse, depuis son arrivée à la tête de l’Etat en 1999, de multiplier les sorties qui ont permis à l’Algérie de rompre avec une longue période d’ostracisme et de renouer avec le monde extérieur. 
 
En effet, le Président Bouteflika, qui a pris part à plusieurs sommets des chefs d’Etat et à des rencontres internationales de haut niveau, n’a pas manqué, à chaque fois que l’occasion se présentait, d’effacer la mauvaise image donnée par certains médias auprès des partenaires occidentaux notamment, et plaider, chemin faisant, pour une nouvelle ère de paix et de stabilité. 

Dans ce contexte, les résultats atteints par la politique de réconciliation nationale, menée par le président de la République, sont édifiants à plus d’un titre et attestent de l’efficience de cette politique. Une politique plébiscitée par le peuple algérien, et qui a permis à l’Algérie de se mobiliser autour de la relance du développement économique et de la consolidation de l’Etat de droit. Pour l’Algérie, comme pour l’ensemble des Etats membres de l’Union  africaine, la paix, la sécurité et la stabilité sont des préalables incontournables  au développement et à l’intégration économique du continent.         

Pour ce faire, le Président Abdelaziz Bouteflika  a contribué, de manière significative, à la résolution de nombreux conflits à  travers le continent notamment, le conflit entre l’Ethiopie et l’Erythrée, celui  dans la région du fleuve Mano et, plus près de nous, le règlement de la rébellion  touareg au nord Mali et au nord Niger. Cela traduit l’engagement de l’Algérie à œuvrer, au sein de la communauté internationale,  pour la réalisation de la paix et de la sécurité dans le monde.          

Les derniers développements survenus dans la région et le rôle d’intermédiaire joué par certains Etats ainsi que les velléités interventionnistes de certaines puissances occidentales dans la région, ont jeté un froid sur les relations diplomatiques entre les pays de la région. C’est à ce titre que l’Algérie n’a pas manqué d’avertir ses voisins sur les risques que de tels dérapages peuvent influer sur la coopération dans le domaine de la lutte antiterroriste. 

D’ailleurs, cette tendance avait été confirmée par le vice-ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’ANP, le général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, qui a réaffirmé la position de l’Algérie, soulignant que seule une coopération concrète et efficace entre les pays concernés de la région pourrait venir à bout du phénomène du terrorisme et de tous les autres fléaux liés au crime organisé. 
Sur un autre volet, l’Algérie a bataillé seule sur la scène mondiale pour criminaliser le paiement de rançons aux preneurs d’otages et aux organisations terroristes, estimant que 95% des opérations de soutien au terrorisme proviennent des versements de rançons à ces organisations. 

Pour cela, l’Algértie s’est efforcée d’expliquer à ses partenaires régionaux et internationaux  que la menace terroriste dans la région du Sahel est réelle, et les faits le confirment. Dans ce sens, les efforts internationaux menés par la diplomatie algérienne ont été récompensés par l’adoption d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU criminalisant le versement de rançons afin de libérer les otages de l’emprise des groupes terroristes. 

Si aujourd’hui l’Algérie a réalisé de belles performances diplomatiques sur la scène régionale et internationale, il faut reconnaître que le grand mérite revient incontestablement au président Bouteflika qui a réussi à insffler une nouvelle dynamique à l’action diplomatique algérienne.