Université : Création prochaine de bureaux et de cellules dans les universités au profit des étudiants réfugiés

Publié par Dknews le 30-05-2022, 18h51 | 26

Des bureaux et des cellules seront créés dans les universités algériennes pour prendre en charge les étudiants réfugiés qui poursuivent leurs études universitaires en Algérie, a affirmé dimanche à Sétif, la sous-directrice chargée de l’enseignement de premier cycle au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Faiza Amine.

Supervisant le lancement de la semaine scientifique relative au projet CI-RES à l’Université Mohamed Lamine Debaghine (Sétif 2), Mme Amine a indiqué que la création prochaine de bureaux et de cellules dans les universités au profit de ces étudiants "constitue l’un des objectifs du ministère de tutelle en matière de prise en charge des étudiants réfugiés", ajoutant que ce projet "facilitera l’opération d’intégration de ces étudiants jusqu’à l’achèvement de leurs études".

Les étudiants réfugiés en Algérie bénéficient d’un soin particulier, selon la même responsable, qui a rappelé que "l’Algérie leur offre toutes les conditions adéquates pour leur permettre de s’intégrer de manière efficace dans les établis sements algériens de l’enseignement supérieur", ajoutant que ces étudiants "bénéficient dans ce cadre d’accompagnement et d’orientation, en plus d’une prise en charge psychologique notamment, jusqu’à l’obtention de leurs diplômes".

Les étudiants réfugiés bénéficient également dans le cadre du programme CI-RES, lancé en janvier 2020, et qui devra se poursuivre jusqu’à 2023, de l’intégration professionnelle en collaboration avec tous les acteurs concernés, a ajouté Mme Amine.

Le projet CI-RES vise à créer des capacités institutionnelles pour l’intégration des réfugiés dans l’enseignement supérieur algérien, une expérience pilote qui propose un réaménagement de la structure organique et fonctionnelle des établissements de l’enseignement supérieur participant à ce programme, selon les responsables de l’Université Sétif 2.

Financé par l’Union européenne, ce projet a également pour objectif de répondre aux problèmes actuels d’intégration effective des réfugiés dans les établissements de l’enseignement supérieur, a rappelé Naouel Abdelatif Mami, vice-recteur de l’Université Sétif 2 chargée des relations extérieures.

La semaine scientifique relative au projet international CI-RES qui s’inscrit dans le cadre des projets Erasmus+, a vu la participation de 10 universités (5 algériennes et 5 européenne s) et pas moins de 100 participants dont 20 étudiants réfugiés.

La manifestation, dernière halte après celles organisées dans les universités de Ouargla, Tizi Ouzou et Bejaia sera marquée par plusieurs activités culturelles, scientifiques et des concours, en plus de sorties sur le terrain d’intégration professionnelle au profit des étudiants réfugiés, ainsi que des concours d’innovation, a fait savoir la même responsable.

Les recteurs des universités de Tizi Ouzou, Bejaia et Ouargla ont affirmé de concert, à l’ouverture de cet évènement, que les semaines scientifiques organisées antérieurement dans ces wilayas ont été couronnées de réussite sur tous les plans scientifique, culturel, sportif et en matière de formation. Les représentants des étudiants réfugiés de Palestine, du Sahara Occidental, du Burkina faso et du Mali entre autres, ont salué pour leur part la tenue de ces semaines scientifiques, estimant que celles-ci ont "consolidé le sens de la fraternité et de cohésion entre les étudiants algériens et étrangers, et leur ont permis également de visiter plusieurs wilayas d’Algérie et de connaître les traditions de ces régions".