République démocratique du Congo : La situation dans le pays au menu du Conseil de sécurité

Publié par DK NEWS le 31-05-2022, 15h29 | 144

Le Conseil de sécurité tient mardi une réunion d'information sur la situation en République démocratique du Congo (RDC) à la demande des trois membres africains Gabon, Ghana et Kenya.  

L'Envoyé spécial du Secrétaire général pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, est le briefer attendu.

Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de la RDC, Christophe Lutundula Apala, devrait également participer à la réunion.

Il semble que la réunion ait été motivée par la détérioration de la situation sécuritaire dans l'est de la RDC avec l'intensification des attaques du mouvement M23, un groupe armé qui a été actif dans la province du Nord-Kivu en 2012 et 2013, selon des sources diplomatiques. Les derniers rapports du Secrétaire général sur la Mission de l'Organisation des Nations unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et sur la mise en œuvre de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération (Accord-cadre PSC) pour la RDC et la région, publiés respectivement les 21 et 31 mars, décrivent les attaques des combattants du M23 contre les Forces armées congolaises (FARDC) dans la prov ince du Nord-Kivu en décembre 2021 et janvier dernier.

Lors de la réunion, les membres du Conseil devraient réitérer leur ferme condamnation de tous les groupes armés opérant dans l'est de la RDC, y compris le M23, et leur demander de mettre fin à leur violence, de désarmer sans condition et de participer au processus politique en cours, selon les mêmes sources.

Ils sont susceptibles d'exprimer leur ferme soutien aux efforts de stabilisation de la MONUSCO, en coordination avec les FARDC, afin de faire face aux menaces posées par les groupes armés conformément aux responsabilités confiées à la mission et dans le plein respect du droit international humanitaire et des droits de l'homme, a-t-on indiqué. En outre, les membres du Conseil sont également susceptibles d'appeler les pays de la région à maintenir leur engagement envers le cadre du PSC et à utiliser les mécanismes bilatéraux et régionaux pour résoudre les problèmes et préoccupations.