Algérie - Maroc - Maghreb : La construction maghrébine fait les frais de la "stratégie de la tension" pratiquée par le Maroc

Publié par Dknews le 07-08-2014, 20h21 | 80

Un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères a affirmé jeudi que les relations algéro-marocaines et la construction maghrébine ont fait les frais de la "stratégie de la tension" et de la "politique de rupture" que le Maroc entretient "savamment". 

"Il est malheureux de constater que les relations bilatérales algéro-marocaines et la construction maghrébines ont fait les frais de la stratégie de la tension et de la politique de la rupture que nos voisins marocains entretiennent savamment et cultivent avec une rare constance pour tenir en otage la destinée des peuples maghrébins avec le vain espoir de voir l'Algérie renier sa position principale sur la question du Sahara occidental qui est conforme, je le précise, à la stricte légalité internationale", a indiqué à l'APS ce haut fonctionnaire en réponse aux "errements frénétiques" du MAE marocain (Lire l'intégral sur le site www.aps.dz) .

"Comment expliquer sinon cette peur panique du Maroc à l'approche de rendez-vous cruciaux, en octobre prochain et en avril 2015, où l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Christopher Ross, devra faire son rapport au Conseil de sécurité sur la question du Sahara occidental dans le cadre de l'évaluation de tout le processus politique", a-t-il affirmé. 

La contribution du diplomate vient en réaction aux "errements frénétiques" du ministre marocain des Affaires étrangères, Salah-Eddine Mezouar, qui a impliqué directement l'Algérie dans la question sahraouie lors d'un récent passage sur le plateau d'une télévision étrangère. 

Selon le haut fonctionnaire, "c'est cette perspective douloureuse qui explique la rage et le désarroi de Mezouar qui en est réduit aux gesticulations paniquées et aux réactions hystériques visant à rendre l'Algérie responsable de l'impasse que connaît le processus de règlement de ce conflit et que tous les observateurs neutres imputent à l'entêtement du Maroc à faire entériner un fait colonial".