La danse, un message pour décrire les souffrances du peuple palestinien

Publié par Dknews le 08-08-2014, 16h10 | 27

Le chef de la délégation palestinienne, participant en tant qu'invité d’honneur à la 10ème édition du festival international de danses populaires de Sidi Bel Abbès, a estimé, jeudi, que la danse est un «message adressé au monde pour décrire la souffrance endurée par les Palestiniens face à la barbarie et la tyrannie de l’occupant sioniste».

M. Rami Khider, directeur du théâtre «Diyar Rakis» de Beit Lahm, dans la bande Ouest, a rappelé, dans un entretien à l’APS, qu’en Palestine occupée «la danse n’est pas seulement un art populaire. Elle est un moyen pour exprimer la profondeur de notre histoire et un message de notre peuple opprimé au monde pour décrire ses souffrances et la barbarie de l’occupant sioniste».

«Nous saisissons l’opportunité des festivals internationaux pour servir la cause de notre peuple, pour décrire artistiquement les souffrances endurées sous l’occupation et les agressions multiples», a-t-il souligné.Le chef de la délégation palestinienne, composée de 16 membres dont 14 danseurs et une danseuse, a souligné que «l’occupant sioniste ne veut pas de notre danse, ni de notre art. Il ne veut pas qu’on aime la vie, qu’on communique avec le reste du monde. Il veut faire taire par tous les moyens nos voix».

«Nous résistons à travers l’art et la culture. C’est notre arme, un moyen de refuser la soumission, le fait accompli. Un message de paix, d’espoir et de résistance que nous transmettons au monde entier, là où nous nous produisons», a-t-il ajouté.Concernant les danses exécutées par cette troupe, Rami Khider a expliqué que celles-ci sont puisées du patrimoine millénaire palestinien avec une touche de modernisme pour être au diapason des tendances artistiques actuelles. «Le spectateur algérien sera agréablement surpris par notre spectacle», a-t-il dit.