
Les prix du pétrole repartaient à la hausse vendredi, soutenus par les interruptions de production en Libye et en Equateur, malgré la reconduction par l'Opep+ de son augmentation du volume de production pour le mois d'août.
Avant midi, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, grimpait de 2,26% à 111,49 dollars.
Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en août, prenait quant à lui de 2,24% à 108,13 dollars. Selon des analystes les prix du pétrole sont de nouveau en hausse, principalement en raison de l'interruptions de production en Libye et en Equateur.
La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé jeudi soir des pertes de plus de 3,5 milliards de dollars résultant de la fermeture forcée de sites pétroliers majeurs depuis mi-avril, et décrété l'état de "force majeure" sur certaines installations. Lundi, elle avait averti qu'elle serait forcée de recourir à la "force majeure" dans un délai de trois jours si la production et l'exportation ne reprenaient pas dans les terminaux du golfe de Syrte.
En Equateur, après plus de deux semaines de blocages et des violences ayant fait six morts, le gouvernement et les meneurs des manifestations en Equateur sont parvenus à un accord jeudi pour mettre fin aux protestations contre la vie chère qui paralysent le pays. Un soulagement au niveau de l'offre de la part de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs partenaires (Opep+). Ces derniers ont reconduit jeudi leur objectif d'ouverture des vannes plus importante pour cet été, convenant d'une hausse de la production de 648.000 barils par jour en août, comme en juillet.