Vingt-six personnes ont été placées en garde à vue samedi, la majorité pendant quelques heures, pour des actions de "blocage" du Pays basque français réclamant la libération de deux prisonniers basques mais interdites par la préfecture.
Ces actions "de désobéissance civile", qui ont été levées à 16H00 (14h00 GMT) selon les organisateurs, visaient à attirer l'attention sur le sort de deux prisonniers basques septuagénaires, Jakes Esnal et Ion Parot, d'anciens membres de l'organisation séparatiste ETA incarcérés depuis 32 ans.
Environ 1.700 personnes selon les organisateurs, 950 selon la préfecture des Pyrénées-Atlantique, se sont réparties sur dix points de blocage d'axes de circulation, sur la côte basque comme à l'intérieur des terres.
Dans le ressort du parquet de Bayonne, 17 personnes ont été placées en garde à vue et laissées libres en début de soirée.