Perdre du poids : la solution se trouverait dans les bactéries de l'intestin

Publié par DK NEWS le 31-07-2022, 14h19 | 89

Les micro-organismes présents dans l'intestin pourraient dévoiler comment les personnes réagissent aux différents régimes alimentaires, selon une nouvelle étude. 

La clé pour maigrir se trouverait dans l'intestin, suggèrent des chercheurs suédois. Une équipe de chercheurs de l'université de Chalmers à Gothenburg (Suède) a réussi à développer un modèle mathématique pour expliquer pourquoi les patients réagissent de manières différentes à certains régimes alimentaires.

Pour parvenir à leurs conclusions, les chercheurs ont observé le microbiote intestinal de 45 personnes en surpoids. Les participants ont été divisés en deux groupes, ceux qui ont une grande diversité de flore microbienne et ceux qui en ont une faible.

Tous les participants ont suivi un régime hypocalorique pendant six semaines. Durant cette période, les chercheurs ont examiné le sang et les selles des participants.

Tous les individus ont perdu du poids, mais les chercheurs ont trouvé que ceux qui avait une faible diversité de flore microbienne avait également moins de substances indiquant la mauvaise santé à la fin de l'expérimentation.

Ceux d'une grande diversité de flore microbienne n'ont vu aucun changement dans ces substances. Les résultats révèlent que les personnes d'une concentration plus faible de micro-organismes variés dans leur intestin ont produit moins d'acides aminés lorsqu'ils suivaient le régime. Par conséquent, leur chimie de sang s'améliore, ce qui a boosté leur santé en général.

Entre 300 et 1 000 différents types de micro-organismes se trouveraient dans le système digestif humain, dont certains ont un impact sur le métabolisme. Ces découvertes permettraient aux chercheurs de mieux comprendre les mécanismes à la base du métabolisme humain.

Selon les chercheurs, les résultats de cette étude pourraient aider les médecins à prescrire les régimes spécifiques aux patients en fonction de la composition de leur bactérie intestinale.  « A long terme on pourrait peut-être ajouter des bactéries intestinales aux patients dont le métabolisme ne fonctionne pas correctement », a conclu une des auteurs principaux de l'étude, la Professeure Karine Clement.