Les Emirats arabes unis ont appelé l'Egypte, le Soudan et l'Ethiopie à "négocier de bonne foi" sur le barrage de la Renaissance construit sur le Nil Bleu par Addis Abeba et source de tensions entre les trois pays.
Une déclaration relayée par des médias, la mission émiratie au Conseil de sécurité de l'ONU, indique que "les Emirats arabes unis croient en la possibilité de conclure avec succès les négociations sur le Grand barrage de la Renaissance, et reconnaissent la précieuse opportunité que cela représente pour soutenir et accélérer l'intégration régionale tout en promouvant la coopération et le développement durable dans la région et au-delà, et dans l'esprit de trouver des solutions africaines aux défis africains".
La mission émiratie a ajouté: "Les Emirats arabes unis soulignent le rôle important de l'Union africaine et saluent l'engagement des trois pays dans les négociations menées par l'Union africaine et les encouragent à continuer à négocier de bonne foi".
La déclaration a souligné "le soutien des Emirats arabes unis à l'objectif des trois parties de parvenir à un accord et de résoudre leurs différends afin de maximiser les gains pour eux et leur peuples".
Il convient de noter que les négociations sur le barrage sont gelées depuis plus d'un an et que le Caire et Khartoum adhèrent à la conclusion d'abord d'un accord tripartite sur le remplissage et l'exploitation du barrage afin d'assurer le flux continu de leur part annuelle des eaux du Nil.
Addis-Abeba affirme de son coté que son barrage, qu'elle a commencé à construire il y a une dizaine d'années, ne vise à nuire à aucune partie.