Le Niger adopte un «plan d'urgence» contre l'épidémie

Publié par DKNews le 12-08-2014, 17h12 | 30

Le Niger, qui n'a enregistré aucun cas de fièvre Ebola, a mis en place un «plan d'urgence» contre l'épidémie qui sévit en Afrique de l'Ouest, a annoncé lundi le gouvernement nigérien.

«Aucun cas d'Ebola n'a été enregistré au Niger, néanmoins le pays a pris des dispositions en adoptant un plan d'urgence» pour prévenir la maladie, a affirmé devant la presse Mano Aghali, le ministre de la Santé.
D'un coût de 120 millions FCFA (environ 183.000 euros), ce plan vise au «renforcement des surveillances» dans les aéroports, les postes frontaliers terrestres et les gares routières et à mettre en place des «contrôles renforcés» sur les importations de viandes d'animaux sauvages, a-t-il précisé. Ce plan prévoit également la formation du personnel de santé sur le virus Ebola et la «dynamisation» des brigades de surveillance épidémiologique à travers le pays.

Selon le dernier bilan, l'épidémie qui frappe depuis le début de l'année la Guinée, le Liberia, la Sierra Leone et depuis juillet le Nigeria a fait plus de 960 morts sur près de 1.800 cas (confirmés, suspects ou probables), essentiellement dans les trois premiers pays.

Rapatriement de 24 japonais travaillant en Afrique de l'Ouest

Le Japon a décidé d'évacuer ses 24 coopérants qui travaillent actuellement en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone en raison de la fièvre hémorragique Ebola qui sévit en Afrique de l'Ouest et a franchi la barre des 1.000 morts selon l'OMS. «L'évacuation sera terminée d'ici quelques jours», a indiqué mardi Yuho Hayakawa, un porte-parole de l'Agence de coopération internationale japonaise (JICA).

«Aucun (des coopérants) ne présente de symptômes (de la maladie), et aucun d'entre eux ne s'est trouvé dans des situations risquées notamment au contact de malades», a-t-il précisé. Ces coopérants travaillent dans les domaines de l'agriculture, de la santé et du bâtiment. L'annonce de leur rapatriement intervient alors que huit agents de santé chinois ont été placés en quarantaine en Sierra Leone après avoir soigné des malades d'Ebola.