CS Constantine : Le retour du coach Madoui redonne l’espoir aux Sanafirs

Publié par Saïd Benmadi le 10-08-2022, 14h50 | 25

Après quelques mois d’instabilité au sein de l’équipe du CS contantine, le retour de Kheireddine Madoui à la barre technqiue semble redonner c onfiance aux fans du club qui n’ont cessé de demander son retour après sa demission.

Il y a lieu de rappeler que les problèmes d’ordre administratif et de estion qui a été provoqué par les responsables du clb pour mésentente entre eux, ont poussé le coach Madoui a quitter le cub en déclrant « Je ne peux pas travailler dans de telles conditoons ».

Allusions à la situaiton que el club a vécu à cause de cette mésenteten entre les responsbales du club.

D’ailleurs tout a commencé dans la maison constantinoise juste parès la nomination de l’ex-manager de l’USM El Harrach, Hadj Kamel en qualité  de Directeur sportif.

En effet, une lettre a été envoyée au procureur général près le Conseil judiciaire de Constantine pour dénoncer la corruption qui affecte le Trésor public algérien et ses institutions.

Parmi les points négatifs cités dans cette lettre, on cite le fait que Hadj Kamel, touche pas moins, de 45.000 DA mensuellement et d’autres avantages relatifs à son poste sans qu’il n’ait exercé le moindre jour au sein du siège du club alors que son contrat le stipule parfaitement dans son article 5.

Et là, il est demandé de prendre des décisions contre Omar Rabah, président du conseil d’Administration du club sportif constantinois SSPA CSC pour dilapidation des finances de l’Etat et Hadj Kamel pour avoir eu des les avantages qui ne sont nullement justifiés suivant le contrat de travail qui le lie au club. Cette lettre est restée sans suite.

Cela se passe d’ailleurs au moment où le premier stage de l’équipe prévu en Tunisie a été annulé en provoquant la démission de l’entraineur Kheireddine Madoui qui a annoncé que « Je ne peux plus travailler dans de telles conditions ».  De plus, la situation s’est compliquée après que Griche Adlène a été nommé coordinateur administratif à la place de Gourari Abdelghani.

Ces changements ont été opéré par la direction de la Société Aabar (ENTP- l’Entreprise Nationale des Travaux aux Puits), actionnaire majoritaire et sponsor du club.

Les fans du CSC mécontants

Ces changements ont été décriés par les fans de l’équipe de l’antique Cirta qui ont montré leur désapprobation engendrant un bras de fer entre eux et la direction de l’équipe qu’ils accusent de déstabiliser l’équipe.

Mais il se trouve que les responsables du club ont démenti que Hadj Kamel est un conseiller auprès de l’ENTP, mais bel et bien Directeur sportif qui a signé un contrat du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2023, comme l’indique justement ce contrat de six pages.

On se rappelle qu’après la démission de Madoui, on avait annoncé le nom du coach Mounir Zeghdoud pour lui succéder.  Par la suite, c’est le Tunisien Kaïs Yaâkoubi qui a été engagé après avoir signé un contrat de 18 mois pour un salaire mensuel de 13.000 euros. Mais, les responsables du club ont vite décidé de mettre fin à ses fonctions. L’interessé a alors réagi en exigeant de résilier son contrat après le paiement de trois milliards de centimes, avant qu’il ne s’oriente vers le Tribunal arbitral du sport pour défendre sa cause.

Et pour le moment, Kheireddine Madoui devrait reprendre son poste de coach,  hier.

Enfin,  le représentant de la société qui gère le club, indique qu’il vient de remettre un dossier à la Commission des résolutions des litiges parce que le coach n’a pas rejoint son poste, malgré le fait qu’il y a eu la présence de l’huissier de justice qui a fait ce constat durant cinq jours et c’est aussi le cas de son staff technique.

Cela se passe donc au moment où, le nouveau coach Madoui veut programmer un second stage de préparation à Alger avec deux ou trois matchs amicaux, alors que le premier stage qui a pris fin avant-hier, l’a été après la rencontre amicale disputée contre Al Arabi du Koweit sous la houlette de l’entraineur des gardiens de but, Fayçal Denni. Par contre, les deux autres membres du staff technique, Mansouri et Bouazza qui ont pris la décision de ne plus revenir au club.

D’autre part, la direction du club doit régler deux derniers dossiers sur la table : le premier, celui relatif au dossier déposé par le joueur Chiboub au niveau du TAS où il a eu gain de cause en obligeant le club à lui verser la somme de 3 milliards de centimes.

Ensuite, il y a eu le problème du stade Benabdelmalek qui a fait l’objet des réserves émises par la Commission d’homologation des stades de la FAF lors de sa dernière visite sur terrain.