Rebondissement au nouveau stade de Tizi-Ouzou : Le groupement espagnol se serait retiré

Publié par K.N.A le 12-08-2014, 18h29 | 156

Le groupement espagnol FCC Construction en charge de la réalisation du stade de 50 000 places de Tizi-Ouzou vient d’annoncer son retrait laissant la place au seul algérien ETRHB.  Le désistement dont les raisons demeurent encore très floues risque de porter un coup fatal à ce projet qui ne cesse de défrayer la chronique par ces rebondissements et ses retards. 

Selon des sources proches du dossier, les responsables de ce groupement qui a d’autres chantiers en Algérie auraient demandé au maître d’ouvrage, la direction de la jeunesse et des sports, de résilier leur contrat. Mais, les mêmes voix restent silencieuses à propos des causes et les conséquences de ce retrait. Ce silence alimentent de nombreuses rumeurs quand à un grave différend avec une partie prenante du projet. 

En fait, depuis la dernière visite du ministre des sports et ses dernières mises en gardes, le torchon n’a pas cessé de brûler. Le délai jusqu’au mois de décembre est perçu comme un pari impossible malgré les affirmations des uns et des autres. Des connaisseurs assuraient que rien que le chapiteau du stade de football peut prendre 18 mois. 

Enfin, il est à noter qu’au sujet de ce stade que toutes la population attend depuis 2010, il semblerait qu’on parle plus qu’on travaille. Rien que pendant la période d’attribution du marché, le projet a trainé plusieurs années et vu les soumissions de plusieurs groupements rejetées. De son coté, la levée des contrainte liées à l’assiette foncière a été un véritable casse-tête au wali qui a remué ciel et terre pour arrondir les angles et aplanir les différends.

 Jusqu’à hier, après près de cinq ans, le taux d’avancement des travaux pour lesquels 35 milliards de dinars ont été mobilisés n’est que de 15%. Selon les statistiques obtenues sur place, les travaux du terrain de football sont à 35% d’avancement alors que le terrain d’athlétisme n’a avancé que de 20%.   Le taux d’avancement le plus faible est constaté au niveau des VRD (Voies et Réseaux Divers) où les travaux ne sont qu’à 6.5%.