Marchés financiers : Les marchés boursiers à l'équilibre

Publié par DK NEWS le 15-08-2022, 15h17 | 4

Les Bourses mondiales étaient sans direction lundi, tiraillées entre des preuves d'une économie américaine toujours robuste et des indicateurs économiques moins bons que prévu en Chine.  

Les marchés européens étaient à l'équilibre en restant prudents après une ouverture en hausse vite refroidie par les annonces sur l'économie chinoise.

Ce matin, Paris et Londres grappillaient respectivement 0,09% et 0,12%, tandis que Francfort perdait 0,06%.

En Asie, Shanghai a cédé 0,02% et Hong Kong baissait de 0,54% dans les derniers échanges.

Les deux indices étaient lestés par le ralentissement inattendu des ventes de détail et de la production industrielle en juillet en Chine, en raison d'un rebond du Covid-19 et d'une crise dans l'immobilier.

En réaction à ces indicateurs décevants, la Banque centrale chinoise a abaissé plusieurs de ses taux directeurs pour soutenir l'économie.

La Bourse de Tokyo a terminé dans le vert (+1,14%), atteignant son plus haut niveau en clôture depuis le 5 janvier, dans le sillage de New York.

A Wall Street, les indices boursiers avaient conclu en hausse vendredi, la quatrième fois consécutive pour le Nasdaq, à dominante te chnologique.

Le Dow Jones avait gagné 1,27%, le S&P 500 1,73% et le Nasdaq 2,09%.

"L'attention (des investisseurs) se porte cette semaine sur les consommateurs en Chine, aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, et il semble y avoir peu de raisons de se réjouir", prévient Michael Hewson, analyste. "Les mauvaises données chinoises accentuent les craintes de récession mondiale", ajoute l'analyste, Ipek Ozkardeskaya.

Selon elle, si les indicateurs américains encourageants la semaine dernière "ont créé un soupçon d'espoir que les choses puissent aller mieux au second semestre, les membres de la Fed (la Banque centrale américaine) ont immédiatement prévenu que l'inflation aux Etats-Unis restait à un niveau particulièrement haut, ce qui nécessitera l'intervention prolongée" de l'institution.

En Europe, le scénario d'un tassement de l'inflation est encore moins probable alors que "les prix du gaz demeurent élevés du fait de l'inquiétude sur de possibles interruptions futures des livraisons venant de Russie", pointe du doigt M. Hewson. Selon lui, "le pire peut encore venir" en matière d'inflation.

Le TTF néerlandais, la référence du gaz naturel en Europe prenait 1,52% à 209,255 euros le mégawattheure (MWh) vers 08H00 GMT.

Il a bondi de près de 190% depuis le début de l'année, conséquence de la crise ukrainienne.