S’inspirer de la mémoire pour renforcer les valeurs de la solidarité et la défense des causes arabes

Publié par Dknews le 13-09-2022, 17h49 | 7

Les participants au forum intergénérationnel pour le soutien de l’action arabe commune, ont souligné lundi à Oran, l’importance de la mémoire comme source d’inspiration pour renforcer les valeurs de la solidarité et la défense des causes arabes.

Les participants ont fait remarquer, lors d’une session à huit-clos ayant traité le thème "Faire revivre la mémoire et la communication intergénérationnelle au service de l'action arabe commune" que "la Révolution du 1er Novembre 1954 est un modèle pour développer la conscience des pays et des peuples arabes dans la lutte commune".

Le coordinateur de la session, le Koweitien, Ayed El Djarid, a déclaré, lors d’un point de presse, que "l’Algérie a mené durant 132 ans d’occupation française, une grande lutte, citée en exemple à suivre".

Dans ce sens, il a mis en exergue le rôle des institutions, celle de la société civile, à l’époque, dans la diffusion de la conscience dans la lutte contre le colonialisme français et la préservation de l’identité arabo-islamique du pays".

Par ailleurs, les intervenants ont abordé également les crimes atroces et les massacres perpétrés par le colonialisme français contre le peuple algérien, tout au long de la période d’occupation.  "L’occupant français en Algérie rivalisait en puissance, en matière de crimes et de génocide", ont-ils relevé.

Dans son intervention, lors des travaux de cette session, Mohtasseb Mustapha Hamaïl, un palestinien détenu dans les prisons sioniste depuis 2008 avant sa libération, il y a de cela 4 mois, a fait état des conditions des prisonniers dans les geôles de l’occupant sioniste.

Il a affirmé que "les pratiques sionistes contre les prisonniers sont en violation avec toutes les conventions internationales".

Ce forum de cinq jours, organisé par l’Observatoire national de la société civile (ONSC), est marqué par la participation de près de 150 hauts responsables, militants de la société civile, influenceurs et hautes personnalités académiques de dix-neuf pays arabes, rappelle-t-on.