Réservations sur inernet : Le site de Booking émet des avertissements pour ses clients en Cisjordanie occupée

Publié par DK NEWS le 02-10-2022, 15h56 | 58

Le site Booking.com, l'un des géants mondiaux de la réservation d'hôtels sur internet, a annoncé samedi afficher désormais des avertissements destinés aux clients recherchant des logements en Cisjordanie occupée, dans le cadre d'une nouvelle politique sur les zones de conflit.  

"Merci de vérifier les conseils aux voyageurs de votre gouvernement afin de prendre une décision avisée sur un séjour dans ce secteur, qui peut être considéré comme affecté par des conflits", peut-on lire sur le site après une recherche de logements en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par l'entité sioniste depuis 1967.

Le géant Booking.com, dont le siège est aux Pays-Bas, a précisé qu'un message similaire apparaît dorénavant pour des recherches de logements à Chypre-Nord, en Abkhazie, dans le Nagorni-Karabakh et en Ossétie du Sud. Selon le site, ce message, en ligne depuis vendredi, a pour but de permettre à ses clients de "prendre des décisions éclairées sur les destinations où ils envisagent de se rendre, qui peuvent être affectées par des conflits et peuvent poser des risques aux voyageurs". L'entreprise a indiqué dans un communiqué vouloir publier des notifications similaires "pour plus de 30 régions dans les mois à venir".

Ce nouveau message ne s'affiche toutefois pas lorsque l'internaute oriente sa recherche vers El Qods-Est ou le plateau du Golan, deux territoires également occupés par l'entité sioniste. Il est diffusé au moment où la Cisjordanie occupée est en proie à des violences quotidiennes, avec des opérations de répression sionistes.

L'organisation de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW) a salué "une mesure bienvenue en vue de dire aux clients qu'ils louent des maisons dans des territoires occupés". Omar Shakir, directeur de HRW dans la région, a appelé Booking.com à retirer de son site tous les logements dans les colonies sionistes illégales, car il s'agit de "contributions à de graves violations des droits".