Le centre anti-cancer (CAC) Emir Abdelkader de Messerghine (Oran) entamera prochainement les démarches pour acquérir un deuxième accélérateur linéaire afin d’assurer la radiothérapie de ses patients, a-t-on appris jeudi du directeur de l’établissement, Kada Baâtouche.
"Les démarches administratives pour l’acquisition d’un premier accélérateur ont été enclenchées en 2018, mais la crise sanitaire de la Covid-19 a retardé le processus", a expliqué M. Baâtouche, ajoutant que le ministère de tutelle a donné son accord pour l’acquisition d’un deuxième équipement sur fonds propres. Le CAC de Messerghine qui accueille des malades de toute la région ouest et du Sud-ouest du pays ne dispose que d’un seul accélérateur linéaire, en panne depuis le 10 août passé.
"Les activités de l’entreprise qui assurait la maintenance ont été récemment gelées par décision judiciaire", a indiqué le directeur du CAC, ajoutant que tous les rendez-vous de radiothérapie ont été différés en attendant la réparation de la panne à partir du mois d’octobre ou l’acquisition d’un nouveau dispositif. "Le décalag e des rendez-vous de la radiothérapie pourrait avoir des effets très négatifs sur le suivi des malades, notamment après une chimiothérapie", ont estimé les spécialistes.