Adoption de la proposition de l'Algérie préconisant un mécanisme régional contre les risques majeurs

Publié par Dknews le 08-10-2022, 15h54 | 12

La 18e session du Groupe de travail africain  (GTA) sur la réduction des risques de catastrophes s'est clôturée jeudi à  Alger, avec l'adoption à l'unanimité de la proposition de l'Algérie pour la  création d'un mécanisme régional contre les risques majeurs, et l'émission  d'une dizaine d'autres recommandations.

"La proposition de l'Algérie pour la création d'un mécanisme régional  contre les risques majeurs a eu un soutien franc de la part de l'ensemble  des participants et des experts présents à cette session", a indiqué le  représentant du ministère de l'Intérieur, de l'Aménagement du territoire et  des Collectivités locales, Hamid Afra, précisant que "le soutien des  participants s'étalera sur deux étapes".

"La première étape consiste en l'engagement de tous les participants à  travailler ensemble dans le but de finaliser le cadre institutionnel de ce  mécanisme avant le mois de décembre prochain.

Quant à la deuxième étape,  elle porte sur l'engagement de tous les participants à réclamer le soutien  des institutions africaines et onusiennes, afin  d'appuyer la proposition de  l'Algérie lors du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA) prévu au mois  de février prochain pour son entérinement", a ajouté M. Afra.

De son côté, le chef de Bureau de l'ONU pour la réduction des risques de  catastrophes (DRR) en Afrique, Amjad Abbashar, a salué l'adoption de la  proposition de l'Algérie.

"L'adoption de ce mécanisme est doublement salutaire.

D'un côté, il  permettra au continent africain de se doter, à l'instar des autres  continents, d'un mécanisme efficace contre les risques majeurs.

De l'autre,  ce mécanisme fera bénéficier les pays africains de l'expérience de  l'Algérie en termes de lutte contre ces risques", a-t-il noté, soulignant  que la 18e session du GTA a été un succès sur tous les plans.

     Par ailleurs, les participants ont dégagé une dizaine d'autres  recommandations, à l'instar d'œuvrer dans le but de trouver un système  d'alerte précoce contre les catastrophes naturelles, la nécessité de  faciliter le soutien entre les pays membres, encourager la formation et  l'échange d'informations et continuer à s'activer en vue de dégager une  vision commune lors de la prochaine Conférence sur le climat (COP27) et des  prochaines rencontres dans le cadre de l'UA.

 Pour rappel, les travaux de la 18e session du Groupe de travail africain  sur la réduction des risques de catastrophes se sont ouverts mardi à Alger  et se sont s'étalés sur trois jours, autour du thème "Des engagements à  l'action : renforcer l'action anticipative grâce à la mise en œuvre  efficace du programme d'alerte précoce multirisque et d'action rapide".

Lors des deux premières journées, les participants n'ont pas manqué de  saluer les efforts de l'Algérie en matière de prévention et de lutte contre  les risques majeurs.

"L'Algérie est l'un des pays ayant joué un rôle important pour la  réalisation des objectifs de l'Agenda panafricain pour la prévention des  catastrophes, c'est pourquoi nous invitons tous les participants à profiter  de l'expérience algérienne pour en apprendre davantage", a souligné dans  son intervention, Amjad Abbashar.